Franceville : ouverture effective du restaurant universitaire de l’USTM
Quelques jours seulement après la reprise des activités académiques, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) a ouvert le restaurant universitaire de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Laquelle a eu lieu le 17 janvier 2024, à la faveur d’un repas offert aux étudiants et enseignants.
Ce sont plus de 600 personnes qui ont bénéficié d’un repas offert par le CNOU, à la faveur de l’ouverture officielle du restaurant universitaire de l’USTM. Bien que la structure avait ouvert une semaine plus tôt, le directeur de la délégation du CNOU pour le Haut-Ogooué, Anges Patrick Nzao a tenu à marquer le coup à travers cet instant de convivialité.
Les capacités de production limitées par le vieillissement du matériel
Si élèves, enseignants, responsables du CNOU local et personnel de cuisine se sont dits satisfaits de cette ouverture, ces derniers n’ont pas manqué d’interpeller les autorités sur la nécessité de les accompagner à travers un renouvellement des batteries de cuisine jugées vieillissantes. En effet, alors que la capacité d’accueil est de 1 000 places, l’équipe de cuisine ne tourne qu’autour de 300 repas depuis l’ouverture, et ce malgré la forte demande.
« Malgré les travaux encore en cours, nous faisons des efforts pour accompagner les étudiants, parce que nous estimons que ces derniers sont vulnérables au quartier, compte tenu de la fermeture du campus. Depuis vendredi, le nombre de plats oscille entre 200 et 300 par jour. Cependant, nous sollicitons l’aide des plus hautes autorités de la transition, pour nous appuyer au niveau de l’équipement de cuisine », a indiqué le directeur du CNOU local, Anges Patrick Nzao.
Notons que le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema, a placé l’enseignement supérieur au rang des priorités de cette Transition. Toute chose perceptible par le décaissement d’une enveloppe spéciale de 13 milliards de FCFA destinés à la réhabilitation des bâtiments des universités publiques et grandes écoles. Efforts auxquels ils faut ajouter une hausse importante du budget destiné à l’Enseignement supérieur.
