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Dialogue national : l’impérieuse nécessité de nationaliser le secteur des transports

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Jusqu’au 30 avril 2024, plusieurs citoyens prennent part aux assises du dialogue national inclusif. Un évènement important et surtout décisif, au cours duquel les participants sont chargés de définir la nouvelle République du Gabon. Pour se faire, un point important a fait l’objet de réflexions, le fait que le secteur du transport urbain et suburbain soit entre les mains des expatriés. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les contributeurs souhaitent que la donne change!

Le transport routier est le principal mode de transport de biens et de personnes au Gabon. Cependant plusieurs compatriotes estiment qu’une nouvelle approche devrait se faire dans ce milieu, car pour eux, le transport urbain et suburbain est monopolisé par les non-nationaux, qui n’hésitent pas à agir à leur guise « en fixant des tarifs unilatéralement ». Face à cette situation, les contributeurs ont émis une kyrielle de solutions afin de se réapproprier ce secteur économique laissé aux mains des investisseurs étrangers. 

Face à ce constat, les citoyens suggèrent comme solution que les autorités procèdent tout d’abord à  « l’harmonisation des tarifs des trajets en zone urbaine et interurbaines ». Ensuite, que ces derniers incitent les jeunes à s’investir dans le transport urbain et suburbain, favorisant l’insertion des nationaux par des mesures d’accompagnement dans le financement et la formation. Troisième élément, restructurer les sociétés de transport public, encourager l’innovation dans le secteur, en encadrant et en encourageant les nouveaux modes de transports urbain tels que les taxis à la demande, taxis compteur, les bus rapide transit, les bus mieux équipés, les points taxi, le tramway entre autres. 

Les citoyens pour un retour imminent du secteur du transport dans les mains des gabonais 

Après les nombreuses initiatives mises en place par le Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, qui entend redonner sa dignité au peuple gabonais à travers plusieurs actes comme le rachat d’Assala, la création d’une compagnie aérienne qui a engendré le retour de la gestion des aéroports de Port-gentil, Oyem et Makokou dans les mains du gouvernement, ce dernier et son gouvernement sont désormais attendus sur le terrain du transport urbain et suburbain. 

Gageons à ce stade, que ces contributions soient prises en compte, mais aussi que les compatriotes s’investissent réellement dans ce secteur. Lorsqu’on sait que durant des décennies, plusieurs compatriotes de manières volontaires n’ont jamais voulu s’engager à faire le taxi, estimant que ce métier n’était pas valorisant, la tâche s’annonce ardue. Et comme la nature a horreur du vide, on ne devrait pas s’étonner des retombées. Alors qu’une nouvelle page de l’histoire du Gabon est en train de s’écrire, espérons que ces solutions seront prises en compte. 

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Un commentaire

  1. Bonjour chers tous ! Je suis d’accord avec cette décision. Le transport est un secteur très riche. Et dans d’autres pays, le transport est nationalisé. La sécurité du pays passe également par le transporteur. Qui transporte qui ? Qui transporte quoi? Saviez-vous combien des milliards sont sortis du pays par le billet du transport ? Les étrangers sont devenus très riches.

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