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Geoffroy Foumboula : « Il ne revient pas au gouvernement de préparer le Dialogue national »

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Il s’était imposé six mois de silence, au cours desquels il s’était gardé de commenter l’actualité politique du pays. A un mois du début des travaux du Dialogue national, Geoffroy Foumboula, 4e Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition donne son avis sur les conditions d’organisation dudit dialogue. Laquelle organisation n’aurait pas dû être à l’initiative de l’exécutif.

C’est le ministère de la Réforme des institutions qui a été mandaté par les plus hautes autorités du pays pour préparer le dialogue national. En effet, de l’appel à contributions, au traitement des données compilées, en passant par la définition des critères de participation et du choix des catégories d’acteurs conviés, Murielle Minkoue-Mintsa et différents services de l’Etat ont piloté l’étape préparatoire. Une opération qui n’est pas du goût du leader de la société civile, Geoffroy Foumboula. 

Le gouvernement juge et partie au dialogue national

Si lors de sa conférence fleuve de presse qu’il a animée le 1er mars dernier, le leader du Copil citoyen a longuement présenté sa vision du déroulement de la Transition, en dressant un bilan d’étape plutôt mitigé, Geoffroy Foumboula a eu l’occasion de réitérer sa position, à la faveur d’une invitation sur le plateau du Grand Mbandja de Gabon 1ère ce 04 mars, notamment sur la question du Dialogue national. En effet, selon le parlementaire de la transition, ni le gouvernement, encore moins les parlementaires ne sont légitimes pour organiser ce dialogue. 

« Qui prépare le dialogue national ? c’est le gouvernement », a avancé, agacé, Geoffroy Foumboula avant de poursuivre, « mais ce n’est pas au gouvernement de le faire simplement parce qu’il ne peut pas être juge et partie. Ce n’est pas non plus au parlement de le faire car il n’est qu’une composante de la nation. ». Selon ce dernier, il revient à un comité indépendant d’organiser ces assises. Lequel devrait être conduit selon ce dernier par l’Archevêque de Libreville, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, auquel viendraient se greffer des composantes des forces vives de la nation, « à proportions égales ».  

Notons que le gouvernement, qui s’est dit désormais prêt pour le Dialogue national, a prévu un maximum de 1 000 participants, qui se retrouveront au stade de l’Amitié Sino-gabonais d’Angondjé.     

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