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Gabon : plainte de la société civile contre Ali Bongo et Cie pour « détournements de fonds publics»

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C’est à la faveur d’une conférence de presse conjointement animée le Samedi 18 mai 2024 que les leaders de la société civile en l’occurrence du ROLBG, du Copil Citoyen et ASCORIM ont annoncé avoir déposé plainte avec constitution de partie civile contre Ali Bongo et Cie. Les requérants pointent du doigt les détournements de fonds publics, les actes de concussion et l’enrichissement illicite du cercle Bongo-Valentin.

À l’heure où leurs avocats dénoncent une détention arbitraire et inhumaine en plus de l’entrée en grève de la faim d’Ali Bongo Ondimba, la société civile gabonaise a décidé de frapper un grand coup dans la fourmilière en traduisant en justice le clan Bongo Valentin. L’annonce a été faite le samedi 18 mai dernier devant la presse locale et internationale. Une plainte contre Ali Bongo Ondimba, Noureddine Mohamed Bongo Valentin, Léa Bongo Valentin, Sylvia Bongo Ondimba et affiliés d’affaires serait déjà déposée.

Les Bongo et les Valentin bientôt entendus pour gabegie ?

C’est en tout cas les espoirs fondés dans la requête introduite par les leaders de la société civile gabonaise lors de la conférence de presse animée le week-end écoulé. Du ROLBG au Copil Citoyen en passant par ASCORIM, le mot d’ordre est le même : « justice doit être rendue au peuple gabonais ». Mais de quelle justice parle-t-on ? De la justification des détournements de sommes astronomiques d’argent du Trésor public. Que dire de la corruption masquée dans des opérations avec des entreprises écrans.

Pour la société civile gabonaise, l’heure des comptes a sonné. Ces derniers ont entre autres évoqué la prédation financière à l’origine de la fracture économique du pays et l’accroissement de l’écart des classes sociales. Les plus riches étant davantage enrichi pendant que l’ascenseur social était régulée par l’ancienne toute puissante « Young Team » dont Noureddine Mohamed Bongo Valentin serait l’artificier en chef. L’objectif selon les requérants est de permettre au pays de recouvrer ses milliards logés dans des comptes au Gabon mais également à l’étranger. Des requêtes internationales devraient aussi être diligentées.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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