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Gabon : le droit et la politique de protection du consommateur passés au crible !

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Ce jeudi 15 février 2024, s’est tenu à l’auditorium de l’immeuble Arambo, la cérémonie officielle de restitution collégiale volontaire par les pairs du droit et de la politique de la protection du consommateur au Gabon présidée par le ministre de l’Économie et des participations Mays Mouissi et organisé par la Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Un outil essentiel dans la stratégie de développement impulsée par le Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui met un point d’honneur à promouvoir la concurrence et la protection du consommateur. 

C’est en présence de la Coordinatrice des nations unies, du représentant résident du PNUD, Francis James, des présidents des institutions nationales, et de plusieurs participants que s’est déroulé cette rencontre ce jeudi 15 février, dédiée à la restitution et à la diffusion des résultats de l’examen collégial volontaire de la politique de protection du consommateur gabonais. Et ce conformément à la directive N 02/19-UEAC-639-CM-33 du 08 avril 2019 harmonisant la protection des consommateurs au sein de la CEMAC et qui repose sur les principes directeurs garantissant les droits consacrés. 

La protection des consommateurs un outil important pour lutter contre la vie chère

Conscient de l’impact considérable que la hausse des prix à sur le quotiden des populations gabonaise, cet outil viendra renforcer la protection des consommateurs à travers un régime juridique spécifique aux clauses abusives et interdit aux opérateurs économiques de placer de mettre à disposition sur le marché des produits dangereux. « l’examen collégial  protège le consommateur de 3 types de pratiques: interdiction de toute pratique commerciale déloyale envers le consommateur, interdiction des pratiques commerciales fausses et trompeuses et interdiction des pratiques commerciales abusives » à préciser le ministre de l’économie et des participations Mays Mouissi. 


Si cet outil joue un rôle crucial dans la vie chère, le membre du gouvernement n’a pas manqué de souligner les insuffisances encore présentes dans le dispositif de protection. Lesquelles seraient liées à l’absence d’une culture d’un consumérisme, la faiblesse de l’appropriation des principes protecteurs par les consommateurs, mais surtout l’insuffisance des moyens humains et financiers adéquats pour ne citer que ceux-là. Notons que c’est le 1er décembre 2022 qu’a eu lieu le lancement de l’examen collégial volontaire par les pairs du droit et de la politique de la protection du consommateur, une initiative soutenue par la DGCCRF qui démontre la volonté de notre pays à mettre en place des stratégies idoines pour les meilleurs pratiques en lien avec les consommateurs.

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