Gabon : les banques centrales africaines pour une intégration des systèmes de paiements mobiles

Favoriser l’intégration africaine par des outils de transactions monétaires simplifiées. C’est l’ambition poursuivi par l’Association des banques centrales africaines (ABCA) dont les membres venus de diverses parties du continent, sont réunis depuis ce 11 décembre à Libreville, sous la présidence de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Des travaux prévus s’étendre jusqu’au 12 décembre et qui devront aboutir à des avancées concrètes, sur la base des précédentes rencontres. 

Créé en 2020, dans la foulée de la crise de Covid-19, ce groupe de réflexion entend trouver des solutions optimales, visant à faciliter l’intégration des systèmes de paiement en Afrique. Après plusieurs rencontres en visioconférence, puis un premier contact physique en juillet dernier à Yaoundé au Cameroun, qui a permis au groupe de bâtir un consensus sur les orientations et principes des pays membres, Libreville devrait permettre de nouvelles avancées.

Deux objectifs poursuivis durant ces trois jours d’échanges 

Confronté à des défis majeurs en matière d’intégration, le continent africain espère bientôt pouvoir surmonter ces difficultés. Si lors de la rencontre de Yaoundé, le groupe de travail de l’ABCA a débattu sur les modalités du projet, telles que les mécanismes de l’intégration, la gouvernance du système intégré, la protection des consommateurs, ou encore la cybersécurité, à Libreville, les experts espèrent remplir deux objectifs. 

Le premier vise à l’adoption du compte-rendu de la rencontre de Yaoundé. Dans un second temps, la formulation de propositions concrètes, sur la base des principes fixés à Yaoundé. Durant la journée du 12 décembre donc, les délégations débattront des heures durant, dans le cadre d’ateliers de travail, afin d’aboutir à un rapport final, qui sera soumis à l’appréciation des gouverneurs de l’Association des banques centrales africaines.

Notons que si l’intégration par des systèmes de paiements mobiles est un rêve pieux, plusieurs difficultés relevées par l’ABCA restent à relever. Lesquelles tiennent principalement aux points qui ont été débattus à Yaoundé.