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Gabon : Gaëtan Ayami, Patience Dabany : le 2 poids 2 mesures gênant !

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Dans une phase de reconstruction du pays qui emporte d’emblée des gages du changement en l’occurrence l’équité et la justice, il est judicieux de s’interroger sur le traitement infligé au jeune Gaëtan Ayami qui aurait fait tourner en bourrique le Président de la transition. Cheveux rasés, garde-à-vue, un traitement qui n’a pourtant pas été le même qu’avec Patience Dabany qui a allègrement injurié le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema et ce, à la face du monde.

Si la justice et l’équité sont établie comme le socle de toute société c’est assurément parce que tout le monde aspire aux mêmes droits vu qu’ils sont assujettis aux mêmes devoirs. Cependant, le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) semble avoir loupé le coche en se montrant intransigeant envers le jeune Gaëtan Ayami, puni pour prétendument avoir dupé le Chef de l’État sur un fait avec une entreprise de la place. Étonnamment, la justice de la transition est silencieuse sur l’atteinte flagrante commise par Marie-Joséphine Nkama.

Double traitement et des interrogations !

S’il n’est pas dit que la justice devrait suivre le vent de la dénonciation comme des girouettes, il reste qu’il est des faisceaux d’indices qui permettent d’asseoir une analyse sur l’application des sanctions selon le droit ou non.  Étudiant au cas par cas, les présumées infractions qui auraient été commises par nos deux compatriotes susmentionnés, il tombe de source que la première est plus flagrante et grave que la seconde. Su fait de l’étendue de l’action. Dans sa note vocale devenue virale, sciemment puisque partagée sur les réseaux, la mère d’Ali Bongo Ondimba assumait ses dires.

La morale et l’éthique accolées à la profession de journaliste nous interdit de reprendre ces termes que le Procureur général de Libreville Jean Bedel Moussodou Moundounga qualifie de « caractère méprisant, injurieux et diffamant ne fait l’ombre d’aucun doute ne sauraient rester impunis dans un pays où la restauration des valeurs morales est également inscrite en lettres d’or dans l’agenda du CTRI ». Seulement, c’est le calme plat. Aucune suite à l’affaire dont l’enquête a été annoncée à grande pompe. À Moanda, par contre, la sentence a été prononcée. Si le grand cœur du Gen. Oligui Nguema l’a conduit à rebrousser chemin, il est signalé que le mis en cause a été rasé à boule à zéro. Difficile d’y voir de la logique.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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2 commentaires

  1. Il s’agit de deux personnes différentes, en âge, en sexe, et je pense bien que les conditions dans lesquelles les prises de paroles ont été faites diffère une fois de plus. Une mère voulant être au plus près de son fils. Il est vrai que sa prise de parole envers le président de la République était très déplacée mais il faut savoir prendre du recul avant d’agir. Que tu fasses du bien ou du mal tu seras toujours juger et cela selon l’interprétation de chacun, un bienfait transformé en mal ou inversement. Comme on dit « ne remuer pas le couteau dans la plaie ».
    Ou voudriez-vous qu’on rase Patience également (la boule à zéro)? Lol
    Les réseaux sociaux sont des amplificateurs de contenu et diffuseurs rapides.

  2. Pour rebondir sur le jeune homme, les réseaux sociaux sont comme des couteaux suisse. Le Président est entouré, et conseiller parfois mal mais se ravise pour le bien-être de tous. J’espère que la situation reviendra au calme et a la restauration d’une certaine dignité ou du préjudice reçu pour ce jeune homme. Comme toujours le peuple gabonais exhortera le gouvernement et le Président en particulier à écouter la voix du peuple, à respecter les droits de tous les Gabonais et à œuvrer pour un avenir où la justice et la liberté seront les fondements de notre société.
    Prendre les bonnes décisions aux bons moments épargne beaucoup de mésaventures.

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