A La UneDerniers articlesECONOMIE

Gabon : plus de 1300 milliards à injecter pour les routes d’ici trois ans

Ecouter l'article

Pilier 1 du Plan national de développement pour la transition (PNDT), le développement des infrastructures stratégiques notamment routières, devrait constituer le principal poste de dépense sur la période 2024-2026. Comme indiqué dans le document de cadrage, le gouvernement prévoit à minima 1333 milliards de FCFA pour les études de faisabilité, les aménagements et réhabilitations des routes prioritaires, l’amélioration de l’offre de service de transports voyageurs, la mise en conformité des installations portuaires, ou encore la construction de ponts en béton dans tout le pays. 

Charnière pour le développement économique du pays, la période 2024-2026 devrait voir les Gabonais assister à de grands changements notamment infrastructurels. Et pour cause, les nouvelles autorités prévoient de consacrer la somme de 1333 milliards de FCFA aux projets d’infrastructures routières comme indiqué dans le Plan National de développement pour la Transition (PNDT). Un plan qui globalement devrait coûter à l’Etat près de 4600 milliards de FCFA et dont la mission principale sera de conduire les actions prioritaires du gouvernement de la Transition selon un planning détaillé. Mais revenons aux projets routiers.

Des ponts, des routes, en veux-tu en voilà

De la réhabilitation et l’aménagement des voiries du Grand Libreville et celles des capitales provinciales ainsi que des chefs-lieux des départements à la réhabilitation des bâtiments des subdivisions et des directions provinciales pour améliorer l’entretien routier, en passant par l’aménagement des bassins-versants, les travaux d’aménagement du contournement de la ville d’Oyem d’un coût prévisionnel de 12,7 milliards de FCFA, les travaux de réhabilitation du tronçon Bifoun-Lambaréné pour 45,6 milliards de FCFA, l’aménagement de la route Ntoum-Cocobeach pour 68,8 milliards de FCFA, tout va y passer. 

Si l’on y ajoute la poursuite des travaux de construction et de réhabilitation de la Transgabonaise, l’achèvement des chantiers routiers à l’arrêt depuis 2013 avec les tronçons (Ovan-Makokou, Ndendé-Tchibanga, Port-Gentil-Mbéga, Moanda-Bakoumba, Tchibanga-Mayumba), la construction de ponts en béton dans tout le Gabon, les nouvelles autorités comptent donc foncièrement changer la face du pays, intégrant le fait que « le développement des infrastructures routières est d’une importance capitale dans la stratégie pour améliorer les conditions de vie des populations ». 

Disposant d’un réseau routier long de 10 384 km (hors voiries urbaines) dont environ 1 800 km de route bitumée et 467 km de route non-classées, le Gabon pourrait donc d’ici 3 ans, changer d’habits en se dotant d’infrastructures routières de qualité.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

Articles similaires

Un commentaire

  1. je vous remercie pour cette belle plume sur l’article concernant les projets d’infrastructures du CTRI et le rachat d’ASSALA. les mots me manquent pour exprimer toute ma fierté au CTRI, ce sentiment d’être gabonais et constater qu’ils ont pris le courage de relever le pays et nous redonner toute notre fierté. Heureux pour moi d’être témoin de ces choses. Courage au CTRI qui fait déjà beaucoup en un temps record; et à vous qui nous informez en temps et en heure en toute liberté. Merci encore.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page