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Gabon : atteint de Parkinson, Prince de Capistran abandonné par le gouvernement

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Figure incontestable du cinéma gabonais depuis des décennies, Prince de Capistran, familièrement appelé Oncle Didine par le public semble avoir été abandonné par les autorités gouvernementales qui n’ont brillé que par de vaines promesses à son endroit. Et pour cause, l’acteur, aujourd’hui atteint de la maladie de Parkinson, eprouverait des difficultés à assurer ses soins de santé. 

Si dans notre article intitulé Gabon : Oncle Didine bientôt récompensé pour son travail nous mettions en exergue avec espérance, les changements que devait connaître la vie du Prince de Capistran à la suite de la visite du ministre en charge de la Culture et des Arts André Jacques Augand la situation de cet artiste semble n’avoir pas bouger d’un iota. Un bien curieux constat même après un énième entretien au cabinet du membre du gouvernement. Selon les informations relayées par le ministère sur sa page Facebook, il s’agissait d’« un entretien riche en conseils et en reconnaissance ». 

Le Prince de Capistran aux oubliettes?

Sauf que plusieurs mois après, la santé de l’acteur se serait dégradée sans qu’une solution n’ait été proposée par le gouvernement.  Il faut dire qu’en 2023 déjà un appel à la solidarité avait été lancé par ses proches car il était atteint d’une protrusion pathologique. Selon des sources, Prince de Capistran aurait été diagnostiqué d’un début de Parkinson. 

Une maladie qui vient ainsi s’ajouter « à la tension et toutes les complications cardio-vasculaires qui vont avec ». Une situation inquiétante qui devrait de ce fait interpeller le gouvernement sur l’impérieuse nécessité d’apporter une réponse au cri de détresse de l’acteur. Pour rappel, le Prince de Capistran a été à l’affiche de plusieurs films notamment « le singe fou », « L’auberge du salut », « Les années écoles », « Le collier du Makoko»,  « Affaires voisins », « Maléfice » ou encore « Makeba ».

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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Un commentaire

  1. Vous avez vu combien des personnes couramment appelés “fous” déambulent dans nos rues et sont abandonnés autant par leurs parents que le gouvernement? Aimons les hommes parce qu’ils sont nous et que nous sommes eux. Tant que cette loi séminale ne sera pas appliquée d’abord dans les anfractuosités familiale, alors elle ne pourra être imposée au gouvernement. Nous avons le gouvernement et les gouvernants que nous méritons!

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