Gabon: deux mois après le rachat d’Assala c’est déjà là panique à bord ?
Un peu plus de deux mois après le rachat d’Assala, des tensions émergent en interne et notamment au sein du top management. Selon Africa Intelligence, les préoccupations montent parmi les employés et les investisseurs. Des inquiétudes liées à la stratégie de gestion et à la direction qui alimentent un climat d’incertitude, mettant en évidence les défis d’intégration post-achat. Globalement, les investisseurs semblent inquiets d’abord en raison des changements dans la direction et la stratégie de l’entreprise notamment quant à la continuité des projets en cours. Ensuite, concernant la gestion opérationnelle de l’entreprise.
Début juillet dernier, les autorités de la transition célébraient le rachat d’Assala, après des mois d’âpres négociations. 636 milliards de FCFA sont évoqués dans cette opération de nationalisation d’un des géants du secteur pétrolier. Gunvor, trader Suisse en a été à la manœuvre financièrement et attend désormais sa rétribution évaluée à 12 milliards de FCFA par an, ce qui devrait coûter à minima 744 milliards de FCFA au terme de la période de cinq ans de remboursement. Mais deux mois après ce rachat « historique », les inquiétudes demeurent. La situation semble incertaine à plusieurs niveaux. C’est ce que croient savoir plusieurs sources bien introduites.
Des Investisseurs inquiets de la direction que va prendre l’entreprise sur fond de populisme
Les investisseurs sont inquiets pour plusieurs raisons. D’abord, des changements dans la direction et la stratégie de l’entreprise peuvent engendrer des incertitudes quant à la continuité des projets en cours. Ensuite, des rumeurs sur des réductions d’effectifs ou des modifications dans la gestion opérationnelle exacerbent les inquiétudes, même si Marcelin Simba Ngabi tenait à rassurer l’opinion en juillet dernier. En outre, l’absence de communication claire sur les objectifs de la nouvelle direction peut créer un climat de méfiance. Pour finir, les performances financières et la rentabilité à court terme sont également des préoccupations majeures pour les investisseurs dans ce contexte de transition.
L’immixtion du CTRI dans la gestion des entreprises publiques, une inquiétude majeure
Toujours dans ce contexte, l’immixtion du CTRI dans la gestion des entreprises publiques comme c’est actuellement le cas avec la SEEG, est perçue par les investisseurs comme une source grandissante d’incertitude. Ils craignent que l’intervention directe du gouvernement n’affecte l’autonomie opérationnelle et la prise de décision stratégique. Toute chose de nature à soulever des questions sur la transparence et l’efficacité de la gestion, entraînant des préoccupations quant à la rentabilité et à la durabilité des investissements. Une ingérence qui peut nuire à la confiance des investisseurs dans la stabilité et la prévisibilité de l’environnement économique.
Tous ces éléments combinés, auxquels il faut ajouter un déménagement d’une bonne partie des agents de Gabon Oil Company (GOC) au siège d’Assala à Port-Gentil, qui selon ce qui se susurre ne prend en compte que le top management et non les opérationnels et techniciens, contribuent à entretenir ce climat de méfiance et créent une certaine panique à bord.
Voilà deux articles que vous faites en moins de trois jours, avec des titres catastrophiques, sur la situation d’Assala Gabon. Quand on lit ces articles il n y a aucune substances, rien de factuel, juste des suppositions gratuites qui amènent à se demander si celui qui a écrit l’article sait comment fonctionne une entreprise. Ce n’est clairement pas des articles honnêtes sans arrières pensées. Alors c’est quoi le but de la manœuvre?