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Gabon : le FMI exige le renforcement de la gestion des investissements publics

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En mission à Libreville du 24 janvier au 6 février 2024, les services du Fonds Monétaire International (FMI) qui se sont entretenus avec les différentes autorités de la Transition, ont émis un certain nombre de recommandations. Parmi elles, le renforcement de la gestion des investissements, pour un train de dépenses optimales. Une recommandation en phase avec les prescriptions faites récemment par le premier ministre, Raymond Ndong Sima, à son équipe. 

Deux semaines après une mission d’évaluation conduite par son administrateur, Facine Sylla, les services du Fonds monétaire international (FMI) ont rendu leur verdict tout en émettant un certain nombre de recommandations visant notamment à améliorer la gestion des finances publiques. Outre celles visant à clarifier le cadre de travail de la task force sur la dette ou encore celles axées sur le traitement de l’accumulation des arriérés de paiement et la mobilisation des recettes, les équipes du Fonds ont également invité les autorités à renforcer la gestion des investissements publics.

En effet, portée sur la situation financière et économique du pays, cette mission effectuée en terre gabonaise, conformément aux statuts du FMI, a permis de mettre le doigt sur le sempiternel problème d’efficacité des investissements. Il faut dire qu’avec des « investissements structurants, permettant de réduire les inégalités de développement et d’accompagner harmonieusement le processus de transition politique » contenues dans le Plan National de Développement pour la Transition (PNDT) et évalués à plus de 4536 milliards de FCFA sur la période 2024-2026, cette question des investissements doit être prise avec des pincettes pour éviter de nouveaux fiascos. 

Éviter les erreurs du passé


Par ailleurs, en mettant en avant cette nécessité de renforcer la gestion des investissements publics comme l’avait d’ailleurs déjà souligné le chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, les services du FMI, qui n’ont pas manqué d’encourager le gouvernement à poursuivre les efforts entrepris depuis le début de la Transition, entendent donc pousser les autorités gabonaises à l’efficacité. Toute chose qui tombe à point nommé pour un gouvernement qui en a fait son sacerdoce. Encouragé à « s’asseoir et renforcer ces résultats en faisant d’autres actions plus poussées », le gouvernement de la Transition devra donc accentuer les réformes.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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