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Dialogue national : le rapport final acte la suspension du PDG et l’inéligibilité de ses cadres pendant 3 ans

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C’est un coup de tonnerre qui s’est abattu ce 27 avril du côté du stade d’Angondjé où se tenait la Plénière générale du Dialogue national inclusif en présence de nombreux officiels, des membres du Bureau et des commissaires. En effet, au titre des propositions adoptées au terme des débats, et finalement validées par la plénière générale, la suspension du Parti démocratique gabonais (PDG), ainsi que le durcissement des conditions de création des partis politiques.

C’était l’une des propositions formulées par les gabonais et qui était débattue au sein de la sous-commission régimes et institutions. Si l’adoption par la Plénière générale de la suspension du Parti démocratique gabonais a fait des émules dans la salle, elle devrait encore passer le filtre de l’arbitrage du Président de la Transition.

Le PDG mis hors d’état de nuir par les commissaires 

Le Dialogue national inclusif a rendu son verdict final sur le sort à réserver au parti politique qui a conduit le pays dans l’abîme. En effet, répondant à une forte aspiration du peuple gabonais, les commissaires ont acté la « suspension du Parti démocratique gabonais et des partis politiques alliés », une annonce à la lecture de laquelle, la salle a poussé un tonnerre d’applaudissement en signe d’adhésion. Dans le même ordre d’idée, ses responsables sont rendus inéligibles pendant trois ans

Par ailleurs, la Plénière générale a annoncé le durcissement des conditions de création des partis politiques, la suspension de tous les partis politiques « jusqu’à la mise en place de nouvelles règles de création des partis politiques ». Des conclusions inespérées, mais qui démontrent surtout la volonté du peuple gabonais de définitivement reprendre son destin en main. L’avenir de ce document crucial est désormais entre les mains du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui recevra le rapport le 30 avril, à la faveur de la cérémonie de clôture des assises qui se tiendra au Palais des sports de Libreville.

Notons par ailleurs que la durée de la Transition a été maintenue à deux ans, « sauf cas de force majeur n’excédant pas un an ». Rappelons que ce rapport est désormais la boussole qui guidera les parlementaires de la Transition, qui se constitueront prochainement en constituante, en vue de l’écriture de la nouvelle constitution du pays. Laquelle sera par la suite adoptée ou non par le peuple gabonais qui s’exprimera à la faveur d’un référendum. 

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