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Dialogue national : des Gabonais pour 15 ans d’inéligibilité et la confiscation des biens des PDGistes

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Décidément, l’avenir du Parti démocratique gabonais (PDG) ne se joue pas seulement devant la Justice avec la multiplication de saisines de certains de ses éminents membres, mais aussi durant les assises du Dialogue national inclusif. La preuve le rapport de synthèse des contributions des citoyens examiné au sein de la sous-commission Régime et Institutions politiques laisse entrevoir une multitude de propositions pour la mise hors état de nuire de cette formation politique qui aura dirigé le Gabon durant plus de 50 ans avec un impact chaotique sur son développement. 

Si pour de nombreuses personnalités la construction du nouveau Gabon passe par la participation de toutes les composantes de la société, certains citoyens estiment que le cas des PDGistes devrait être traité différemment. Et pour cause, leur rôle dans la paupérisation des Gabonais et l’état de déliquescence dans lequel se trouve le pays devrait aboutir à des sanctions exemplaires. 

Des sanctions sévères réclamées contre le PDG

Ainsi, si son avenir semble de plus en plus s’inscrire en pointillé avec la guerre intestine qui bat son plein depuis le double coup de force subit par son distinguée camarade président Ali Bongo Ondimba, son sort pourrait également être scellé à l’issue du Dialogue national.  D’ailleurs, les propositions répertoriées au sein de la sous-commission Régime et Institutions préconisent une série de mesures allant de sa dissolution et celle de ses partis politiques alliés de la majorité en passant par la restitution de son patrimoine à l’État. 

Dans le même ordre d’idées, plusieurs citoyens exigent que les anciens membres du PDG demandent pardon au peuple gabonais, la confiscation des biens des cadres de ce parti, l’inéligibilité des membres permanents et des membres du bureau politique ou encore l’interdiction à tous les anciens PDGistes d’être éligibles aux élections présidentielles, législatives et locales sous la bannière d’un quelconque parti politique durant 15 ans. Des mesures qui selon certains ne devraient être que justice pour réparer le mal fait au pays par cette formation politique. 

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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