Tchibanga : une grand-mère et sa petite fille meurent par asphyxie
Deux corps sans vie ont été retrouvés au domicile familial, ce mardi 27 février 2024. Il s’agit du colonel de police à la retraite, Bernadette Bousougou Bignoumba, et de sa petite fille Paule Mouetsa Mouanda, élève en classe de 2ème année à l’école communale F de Mavoundi. Une découverte qui a plongé les habitants du quartier Moukenga à Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, dans une profonde tristesse.
C’est le drame de plus qui secoue les riverains du quartier Moukenga, dans la ville de Tchibanga. En effet, les agents de l’antenne provinciale des recherches de la Nyanga ont découvert les corps sans vie dans une maison des deux compatriotes, Bernadette Boussougou Bignoumba âgée de 67 ans, colonel de police à la retraite et sa petite fille, Paule Mouetsa Mouanda âgée de 9 ans. Une situation tragique qui bouleverse profondément les populations de cette localité.
Que s’est il passé dans la nuit du lundi 26 février ?
« Elle m’a appelée pour que je vienne chercher l’enfant qui ne faisait que pleurer sans raison dans la nuit du lundi, comme il y avait coupure. J’ai demandé à un voisin de m’accompagner. Curieusement, arrivés sur les lieux, nous avons cogné et appelé au téléphone, personne n’a répondu » a confié la fille de la défunte. Inquiète, elle est revenue sur les lieux au petit matin, même scénario pas de réponse. Voyant cela, elle alerte le voisinage et les gendarmes qui ont pu s’introduire dans la maison, où ils feront la découverte macabre.
Si pour l’heure rien de précis n’a été dit sur les circonstances ayant entraîné la mort de cette dame et sa petite fille, les premières hypothèses émises pointent du doigt le groupe électrogène branché dans la maison et placé devant la chambre dans laquelle se trouvaient les deux victimes. « Elles ont dû être asphyxiées par manque de respiration, dû à l’échappement du combustible du groupe électrogène placé au couloir de la maison, qui était hermétiquement fermée et plafonnée » indique l’Agence gabonaise de presse.
Rappelons que la ville de Tchibanga est fortement perturbée par les problèmes de délestages intempestifs qui contraignent les populations à utiliser des groupes électrogènes pour bénéficier de l’électricité. Face à ce drame, des populations de Tchibanga lancent une énième fois un appel à l’endroit des plus hautes autorités de la transition, afin de trouver des solutions pérennes à ce problème de fourniture d’eau et d’électricité qui torpille les esprits des nynois.
