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SEEG : démission d’Ousmane Cissé !

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La montée de tension observée ces derniers jours au sein de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et même au sein de l’opinion nationale aurait-elle eu raison du nouveau directeur général de cette entreprise ? C’est du moins le sentiment qui se dégage après l’annonce de la démission d’Ousmane Cissé ce jeudi 25 mai en fin de journée. 

Il n’aura fallu que 72 heures pour que le nouvel ancien directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, Ousmane Cissé jette l’éponge. En effet, nommé le lundi 22 mai dernier, l’ancien Directeur de la conformité, de l’audit et du risque au Fonds Gabonais d’Investissement stratégique (FGIS) a décidé de rendre son tablier sous la pression populaire. Un Conseil d’administration s’est réuni quelques heures après avoir pris acte de cette démission. 

LIRE AUSSI : Gabon : le Syntee + vent débout contre la nomination d’Ousmane Cissé

Dans sa lettre de démission, l’éphémère directeur général de la SEEG Ousmane Cissé relève que sa décision est motivée par « la volonté d’éviter de constituer un frein à l’objectif de transformation de la SEEG qui ne peut être mise en œuvre que dans un climat de sérénité ». Dans la foulée de ce Conseil d’administration, le Gabonais Sylvère Bithegue a été désigné directeur général intérimaire. Ce dernier était jusqu’ici le directeur général adjoint en charge de la Technique et des Opérations. 

Sylvère Bithegue, un ancien de la maison, assurera l’intérim de directeur général jusqu’à la désignation d’un nouveau. Cette fois-ci, le Conseil d’administration lancera un appel à candidature à l’issue duquel, le directeur général de cette société, en charge de la production, la distribution et la commercialisation de l’eau et l’énergie, sera désigné. 

Le directeur général de la SEEG Ousmane Cissé poussé à la démission !

Il faut dire que la désignation d’Ousmane Cissé à la tête de la SEEG a été très mal perçue au sein de l’opinion nationale, notamment la société civile qui par l’entremise du Copil citoyen a demandé l’annulation pure et simple de cette décision. Pis, les agents de la SEEG, eux-même, ont à leur tour, à l’issue d’une assemblée générale tenue hier, exigé la démission du néo-directeur général.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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3 commentaires

  1. Bonjour,
    Pour la sécurité économique d’un pays, il est très important que certains postes clés soient nationalisés. Loin de moi l’idée de xénophobie, mais je pense que pour la sérénité d’une nation nous devons éviter de mettre à des postes stratégiques des personnes qui sont appelées à partir un jour à l’autre.

    Le cas de cet ancien Directeur Général de la SEEG, doit faire école.

    Nous n’avons qu’une nation !

    1. Je suis d’Afrique de l’ouest et vous avez raison n’acceptez nullement cela car les sénégalais chez eux n’accepterais jamais un gabonais à la tête d’une de leur entreprise publique. Pire ils manifesteront leur mécontentement quitte a tout casser et voir même agresser. Je sais de quoi je parle j’ai une partie de mes origines qui sont sénégalaises et l’autre burkinabé. Méfier vous de ce type de personne qui débarque de nulle part pour devenir directeur chez vous surtout les sénégalais en provenance du Sénégal, la plupart d’entre eux sont des escrocs et de gens qui n’ont aucune gêne a détourner les fonds. Ils savent qu’au Gabon il y a de l’argent plus même qu’au Sénégal c’est pour cela qu’ils apparaissent chez vous comme cela . Ils le font en Côte d’Ivoire et ailleurs même. Ils traîtres les étrangers d’Afrique de « Niakh » en wolof ce qui veut dire sauvage en français. Ce sont des voyous !

  2. Que les différentes chambres de lois prennent désormais des lois qui protège le Gabon et les gabonais comme le fait d’autres pays afrcain et que les étrangers n’accèdent à aucun poste de commandement si ce n’est celui de conseiller. Que les étrangers soient locataire de leur espace de vie au près des municipalité qui sera un moyen de les recencer par arrondissement et appliquer une politique de gestion limitative des flux d’étrangers par circonscription ce qui permettra au gouvernement de bloquer l’entrée sur le territoire national d’une nationalité lorsque son taux aura atteints le quota définie par la loi à un pourcentage en dessous de la moitié du pourcentage de 100℅ des gabonais.
    Rien n’est trop tard.
    La patrie ou la mort nous vaincrons.

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