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Religion : 132 683 Gabonais ne croient pas en Dieu en 2023

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Le rapport sur les prévisions démographiques mondiales établi par la Division de population du département des affaires économiques et sociales des Nations unies vient d’être rendu public. Pour ce qui est du Gabon, il en ressort que 5,6 % des Gabonais sont agnostiques et athées. 

Avec une population totale estimée à 2 356 263 d’habitants selon le rapport sur les prévisions démographiques mondiales relayé par Country Meters, le Gabon est un État à connotation laïque. Sans distinction aucune. Ses résidents jouissent de la liberté d’exercer ou pas leur réligion. Ainsi, une frange de sa population demeure déconnectée des obédiences religieuses.

Selon ledit rapport, 132 683 Gabonais sont agnostiques et athées. Ce qui représente 5,6% de la population totale. Un nombre considérable qui pourrait, selon Pew Research Center, s’agrandir. Et ce, du fait qu’il se développe un phénomène de désintéressement constant de la religion au Gabon. Les scandales à répétition auraient fini par décourager une partie de la population. 

La raison au-dessus de la foi ?

Notons que cette tendance est tout aussi liée au retour aux rites culturels. Désireux d’en savoir plus sur leurs origines, des individus décident de couper avec les églises et mosquées. Si certains finissent par opter désormais pour les temples. Du bwiti au Ndjobi, voire jusqu’au Melan, pour le commun des Gabonais ce changement est souvent mal perçu. 

LIRE AUSSI: Gabon: 76,5% de la population de confession chrétienne

Pourtant, être agnostique et athée est l’expression d’un droit. Il s’agit de celui de disposer librement de son droit de croire ou pas en une divinité. Ces derniers restent sceptiques quant à la foi. Car , avancent-ils, « ce qui n’est pas expérimental est inconnaissable ». Cas de la métaphysique et de la religion. Il y est également indiqué que 76.5 % de la population est chrétienne. 11,2 % musulmane. Des données qui pourraient s’alourdir cette année.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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