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Port-Gentil: plusieurs quartiers privés d’eau depuis 3 mois

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Cela fait plus de trois mois que les populations de certains quartiers de Port-Gentil vivent sans eau potable. Une situation difficile qui pousse d’ailleurs les riverains à parcourir plusieurs kilomètres pour en trouver. Entre la pénurie d’eau potable et le silence méprisant de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), plusieurs habitants ne savent plus à quel saint se vouer et se contentent de plaintes sur les réseaux sociaux pour manifester leur mécontentement.

Coupures permanentes ou intempestives, approvisionnement en eau dans d’autres quartiers, impossibilité de se fournir en eau potable faute de pression, voilà la dure réalité qui s’est offerte aux populations de certains quartiers de la ville de Port-Gentil. Privés d’eau sans qu’aucune explication ne soit donnée par la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), unique entité en charge de la distribution de cette denrée essentielle dans le pays, les populations de la cité pétrolière vivent avec le manque criant de ce qui est devenu une ressource rare.

Dans certains quartiers, il n’est pas rare d’apercevoir des véhicules chargés de bidons ou des familles entières avec des récipients allant à la recherche du précieux liquide. Pire, certains compatriotes sont obligés de se lever tard dans la nuit afin de remplir quelques seaux d’eau et espérer prendre une douche le matin avant de vaquer à leurs occupations. Une situation qui a conduit les plus chanceux à vendre cette ressource naturelle à ceux qui sont dans le besoin en fixant le prix à la tête du client. 

Excédés, les riverains qui disent en avoir assez, sont toujours en attente d’une solution afin que cette situation de précarisation, connaissent enfin son épilogue. « Nous sommes fatigués. Que la SEEG nous dise quelque chose. Comment peut- on aller au travail sans se laver? On ne va quand même pas utiliser l’eau minérale pour le bain » a fustigé une des riveraines de la cité pétrolière à nos confrères du quotidien L’Union.

Joint par téléphone, le service communication ne nous a pas fourni d’explications, nous laissant ainsi dans l’incapacité de préciser les raisons pour lesquelles l’alimentation en eau dans la capitale économique s’avère difficile.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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