National foot 1 : Bilie-By-Nze appelle les présidents des clubs au professionnalisme
Devant la presse locale le jeudi 4 mai dernier, le Premier ministre a passé au crible tous les pans sectoriels du gouvernement. Questionné sur la situation des arriérés des salaires des footballeurs, Alain-Claude Bilie-By-Nze a jeté l’anathème sur les dirigeants qui devraient plutôt muer en entreprises.
Encore dépendants des revenus de l’État initiateur du projet de professionnalisation du National foot 1, les clubs de football sont très souvent en proie à des problèmes de trésorerie. Des tensions qui se traduisent souvent pas le non-paiement des salaires. Ainsi donc, des footballeurs sont abandonnés. Tirant le diable par la queue.
Alain-Claude Bilie-By-Nze pour le changement de statut des clubs
Une situation ubuesque qui a été soumise à l’appréciation du Premier ministre. Passé par le ministère des Sports, Alain-Claude Bilie-By-Nze a subjugué l’assistance par son trash talking. « Je ne suis pas sûr qu’au Gabon, les footballeurs jouent à crédit », a-t-il martelé. Une sortie qui soutient le fait que la partie État a joué sa partition.
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Par ailleurs, le Chef du gouvernement a invité les dirigeants à plus de professionnalisme. « La réforme portée par le ministre des Sports encourage les clubs à se transformer en véritables entreprises. Ce sont les entreprises qui recrutent et paient les joueurs. L’État vient en soutien », a indiqué Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Vers la professionnalisation des clubs ?
Si la réponse du Chef du gouvernement a suscité l’ire des dirigeants, il n’en demeure pas moins qu’elle est légitime. Et pour cause, l’État a mis sur pied un mécanisme devant faciliter le changement de statut social. Il s’agit du décret fixant les modalités de constitution d’une société à objet sportif.
Une voie qui peine à être empruntée par les dirigeants des clubs de football. Puisqu’un an après, seuls 2 tondus et 3 pelés s’y sont confirmés. Pourtant, transformer les clubs en entreprises ouvre la porte aux financements. Doit-on rappeler que sous d’autres cieux, les équipes de football subsistent grâce aux partenariats de sponsoring et de mécanismes internes.
