A La UneCULTUREDerniers articles

Littérature : Homosexualité imposée, Gabon dévergondé, un pamphlet signé Honorine Ngou

Ecouter l'article

Le monde de la littérature gabonaise vient de s’agrandir. Il s’agit d’un nouveau pamphlet de l’écrivaine gabonaise Honorine Ngou intitulée « Homosexualité imposée, Gabon dévergondé » dont la présentation a eu lieu récemment à la bibliothèque de l’Université Omar Bongo Ondima.

Après plusieurs œuvres, l’écrivaine gabonaise Honorine Ngou revient à la charge avec un tout nouveau pamphlet. Un ouvrage de 80 pages qui met l’accent sur la problématique de l’homosexualité au Gabon. Notamment de la loi portant dépénalisation de l’homosexualité qui avait été portée par le premier ministre de l’époque, Julien Nkoghe Bekale. 

« Homosexualité imposée, Gabon dévergondé » 

Dans cet ouvrage, la conférencière porte un regard accusateur sur l’ancien gouvernement dirigé par Ali Bongo Ondimba. D’après Honorine Ngou, cette loi remet en cause l’identité du Gabonais et du pays tout entier. «Dépénaliser l’homosexualité, c’est initier les générations futures à s’abreuver dans les coins d’eau d’une pratique sexuelle qui remet en cause l’identité constitutionnelle gabonaise». 

Non sans manquer de s’insurger fortement contre cette mesure qu’elle avait reçue en 2020 « comme une trahison, un coup de massue, une agression sur un peuple écrasé par toutes sortes de maux. Car d’après l’autrice à succès, cette loi présente un grand danger. « on peut se demander pourquoi le gouvernement et les parlementaires gabonais ont embarqué tout le monde dans la dépénalisation active et la promulgation rapide de l’homosexualité». 

Les espoirs de l’écrivaine tournés vers les parlementaires

Une réaction de l’auteur qui souhaite l’intervention des nouvelles autorités. Rappelons que l’article 25 de la charte de la transition du chapitre 4 traitant des libertés, devoirs et droits fondamentaux stipule que « le mariage, union entre deux personnes de sexes différents, et de la famille constitue le fondement naturel de la vie en société. Ils sont protégés et promus par l’Etat ».

Il faut dire que comme la conférencière, bon nombre d’observateurs de la vie politique du pays attendent avec impatience la nouvelle constitution. Afin que cette problématique soit tranchée. Mais surtout que cette loi soit en faveur d’une pénalisation.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page