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Koulamoutou : 45 animaux protégés saisis et incinérés par la brigade anti-braconnage

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La brigade anti-braconnage de la direction provinciale des Eaux et Forêts, en collaboration avec des agents de la Société des bois de Lastourville (SBL), a récemment mené à Koulamoutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo (centre-est du Gabon) une opération d’envergure qui a conduit à la saisie de 45 animaux partiellement et totalement protégés. Ces saisies ont été suivies de l’incinération des bêtes à la décharge municipale, comme l’a rapporté l’Agence gabonaise de presse (AGP).

Au terme de cette opération, le directeur provincial des Eaux et forêts, le colonel Ingrid Ontoula, a déclaré que cette saisie constitue l’une des plus importantes enregistrées dans la province de l’Ogooué-Lolo depuis plusieurs années. Elle met en évidence le rôle inquiétant de certaines commerçantes impliquées dans le commerce illégal d’animaux sauvages, souvent en collaboration avec des réseaux de braconniers.

« Je salue la collaboration de la Société des bois de Lastourville, qui nous soutient efficacement dans cette lutte contre le braconnage à grande échelle. Il est important de rappeler que la réglementation n’autorise qu’une seule possession de quatre gibiers par personne. Néanmoins, certaines commerçantes outrepassent ce quota en se fournissant directement auprès des braconniers », a-t-elle précisé.

Lutter contre le braconnage des espèces protégées

Par ailleurs, cette opération ne se limite pas à l’application des lois sur la faune et la flore, mais cherche également à sensibiliser les acteurs du commerce local sur l’importance de préserver la biodiversité gabonaise. Face à l’ampleur de la problématique du braconnage, ces initiatives sont essentielles pour garantir la protection des espèces menacées et la pérennité des écosystèmes locaux.

Pour rappel, la loi n°016/01 du 31 décembre 2001 portant Code forestier en République gabonaise interdit la chasse, la détention, le transport et la commercialisation de dépouilles, trophées ou produits d’espèces intégralement protégées et les réprime de 3 à 6 mois d’emprisonnement et de 10 millions de francs CFA d’amende maximum en son article 275.

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