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Gabon: le CHR d’Oyem trainé en justice après le décès d’une parturiente

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Que s’est-il réellement passé le 17 janvier dernier au Centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO) dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem? C’est la question que se posent les populations de cette localité du septentrion depuis la disparition tragique de Murielle Aboumegone Obiang en pleine couche. Des questionnements qui ont conduit la famille de la défunte à traîner la formation sanitaire en justice.

Selon le récit du quotidien L’Union, le drame serait survenu alors que la parturiente, âgée de 47 ans, était déjà à terme laissant présager qu’une fois arrivé au Centre hospitalier régional d’Oyem à 3 heures le 17 janvier dernier l’accouchement allait normalement se passer. Sauf que six heures après, la famille sera informée du décès de dame Murielle Aboumegone Obiang. 

Un drame incompréhensible pour la famille qui, après avoir reçu le fœtus extrait par le staff médical, aurait décidé de porter l’affaire devant la justice. Négligence médicale, incompétence du personnel soignant ou défaillance du plateau technique ? Telles sont les questions auxquelles la justice devra répondre face au deuil qui frappe cette famille gabonaise. 

Il faut dire que dans la commune d’Oyem, les questions fusent sur les raisons de cet énième drame au sein d’une structure publique surtout que récemment encore le ministre de la Santé Dr. Guy Patrick Obiang Ndong assurait que le plateau technique de ce centre hospitalier avait été totalement rénové. Un fait qui au demeurant devrait donc interpeller ce dernier mais aussi le chef du gouvernement Alain-Claude Bilie-By-Nze qui a fait du triptyque Patriotisme Pragmatisme et proximité une leitmotiv de son action.

 
A cet effet, les citoyens gabonais espèrent que le décès de Murielle Aboumegone Obiang fasse ressortir le pragmatisme du gouvernement Bilie-By-Nze pour apporter des réponses claires aux circonstances de ce drame, son patriotisme pour éviter que ce type de situation ne se répète mais surtout sa proximité afin d’accompagner la famille éplorée dans ce malheur.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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