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Gabon : pour sa rentrée politique, le CDJ réaffirme sa collaboration avec le CTRI

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L’historique parti politique, le Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), dirigé jusqu’en mars 2018 par Jules Aristide Bourdes Ogouliguende, a fait sa rentrée politique ce 12 février 2024 à son siège de Petit-Paris. A la faveur d’une conférence de presse organisée pour la circonstance, ses membres ont tenu à réitérer leur volonté d’accompagner le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dans sa volonté de refonte des institutions. 

C’est aux côtés de certains de leurs alliés de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), dont le leader est Jean Ping, que les membres du Congrès pour la démocratie et la justice se sont affichés ce 12 février. Faisant partie des premiers partis à saluer le « coup de libération » du 30 août 2023, cette formation politique, qui a mené une opposition farouche au régime d’Ali Bongo, demeure engagée aux côtés des autorités de la transition. 

Le CDJ pour un soutien exigeant au CTRI

La conférence de presse du Congrès pour la démocratie et la justice a été l’occasion pour son secrétaire général, Henry Sène Inguéza et ses camarades de revenir sur l’histoire du parti, mais aussi d’apporter une critique objective du processus de transition en cours, cinq mois après l’arrivée au pouvoir du CTRI. Sur ce dernier point, la formation politique n’a pas manqué de se féliciter de certaines mesures fortes prises par le CTRI. Au nombre de celles-ci, la prise de parts par l’Etat au sein de l’entreprise CECAGADIS, ou encore le droit de préemption de l’Etat au sein d’Assala.

Si le CDJ ne se dérobe pas de son républicanisme, qui incombe une unité de la nation en ces temps particuliers de notre histoire, il interpelle toutefois le président de la transition, sur le spectre d’un retour en grâce de certains vestiges du passé. « Il est plus que souhaitable que le président de la Transition s’interdise toute posture folklorique qui rappelle amèrement les pratiques surannées du régime déchu », a prévenu Henry Sène Ingueza.

Par ailleurs, tout en réaffirmant l’unité et la solidité de l’alliance nouée autour de la CNR, le CDJ s’est dit fidèle à ses aspirations et à son combat pour un meilleur devenir du peuple gabonais. « Notre combat politique cumulant près d’une trentaine d’années à ce jour, ne cessera qu’avec l’avènement d’un changement véritable, intégrant les préoccupations et aspirations profondes des Gabonais », a martelé le leader politique.  

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