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Gabon : Paul-Marie Gondjout, ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement

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Raymond Ndong Sima, Premier ministre de la Transition a révélé, ce samedi 9 septembre 2023, l’équipe devant l’accompagner dans ses missions. Au ministère de la justice, c’est l’ingénieur économiste Paul-Marie Gondjout qui succède à Erlyne Antonella Ndembet Damas qui n’aura pas marqué les esprits. Il exercera également la fonction de porte-parole du gouvernement.

Si le 31 août dernier, le Président de l’Union nationale initiale (UNI) appelait le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a conjugué avec les forces vives de la nation pour remettre le pays debout, Paul-Marie Gondjout ne semblait pas si bien dire. Car 10 jours après sa sortie, il vient d’obtenir une réponse idoine et une occasion d’y participer.

Paul-Marie Gondjout au secours de la Justice aux abois

Les 3 ans durant lesquels Erlyne Antonella Ndembet Damas a géré le département de la justice ont certainement été les pires pour les agents dudit secteur. Amorphe pour les dossiers chauds et primordiaux, l’ancienne membre du gouvernement peinait à imprimer sa marque. Résultat, une grève paralysante déclenchée en décembre 2022 qui n’a toujours pas été décantée.

Paul-Marie Gondjout est appelé à changer de paradigme dans ce ministère. En effet, l’ingénieur économiste, spécialiste d’économie pétrolière formé à l’université du Texas (Arlington) et à l’Institut Français du Pétrole, devra mettre en exergue son sens de la négociation avec les partenaires sociaux. Le but étant de les rassurer notamment sur les statuts particuliers des magistrats et des greffiers.

L’amélioration des conditions de travail et de vie en ligne de mire

C’est le chantier phare qui aura été l’épine dorsale de la politique d’Ali Bongo Ondimba conduite par Erlyne Antonella Ndembet Damas. Le Syndicat national des greffiers (Synagref) et le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) appellent à la prise en compte effective de leurs cahiers de charges. Lesquels portent exclusivement sur le logement, les moyens roulants et leurs dus.

Toute chose qui concourt à l’indépendance de la Justice qui peine à remplir sa mission sous la botte du pouvoir exécutif. Il est à noter la gestion des carrières et la cure de jouvence dans les services judiciaires qui sont dans un état dépassé. Autant de griefs que le nouveau locataire de ce ministère devra s’atteler à traiter. Les cas des magistrats fraudeurs devraient aussi être traités afin de redorer l’image de cette profession.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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