Gabon : Les professionnels de l’orientation invités à s’approprier la liste des métiers porteurs
La première édition du Salon national de l’orientation s’est ouverte ce 16 mai 2024 à Libreville. Présidée par le Premier ministre de Transition, Raymond Ndong Sima, cette cérémonie a été l’occasion pour le locataire du 02 décembre de rappeler aux professionnels de l’orientation la responsabilité qui est la leur, dans l’implémentation de la nouvelle vision impulsée par les autorités afin de lutter efficacement contre le chômage.
La question de l’inadéquation formation – emploi est un véritable problème qui pénalise le système socio-éducatif gabonais. C’est pour y faire face que des experts de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et bien d’autres, se sont réunis au Jardin Botanique de Libreville sous le thème « Orientation vers les métiers et formations pour le développement du Gabon ».
Raymond Ndong Sima pour des formations adaptées aux besoins du marché
C’est pour répondre aux défis liés au chômage structurel dû entre autres à l’inadaptation des formations aux besoins du marché, que le Secrétariat d’orientation scolaire universitaire et professionnel (SOSUP), en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur ont organisé cette rencontre, une première du genre. Présidant la séance, le chef du gouvernement de Transition, Raymond Ndong Sima a rappelé les enjeux « Le chef de l’Etat veut que le système de formtion gabonais soit compétitif dans les plus brefs délais. La réalisation de cet idéal passe par la formation des apprenants aux métiers que nous voulons pour le développement de notre pays », a-t-il indiqué.
Conscient du rôle fondamental des structures d’orientation dans le processus de formation des apprenants, Raymond Ndong Sima a renvoyé chacun à sa responsabilité. « j’exhorte les professionnels de l’orientation à s’approprier la liste des métiers porteurs afin que nos apprenants soient désormais orientés vers des filières de formation qui conduisent à ces métiers », a martelé le chef du gouvernement de transition, non sans rappeler que « la mise en place d’un bon système d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle, ne saurait plus être une option mais s’impose comme une exigence ». Notons que les résultats de ces travaux constituent la base d’un nouveau départ vers des offres de formation adaptées aux besoins du marché en perpétuelle mutation.
