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Gabon: les élèves de l’intérieur du pays exclus de la mesure sur la gratuité du transport scolaire

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Malgré les nombreuses politiques publiques mises en place pour améliorer le quotidien des riverains, l’intérieur du pays ne semble pas être concerné vu que tout se fait dans la capitale gabonaise. La preuve avec la mesure sur la gratuité du transport scolaire qui plus de 2 ans après son lancement ne concerne toujours pas l’hinterland. Une situation qui semble ne pas préoccuper le gouvernement.

À l’heure où les populations se questionnent sur la mise en œuvre effective de la promesse faite par Ali Bongo Ondimba lors de son discours à la Nation à la veille de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du Gabon, le ministre des Transports a tenu à dissiper les doutes dans la tête de celles et ceux qui y voient une énième poudre de perlimpinpin. Pour y parvenir, Brice Constant Paillat s’est rendu au siège social de Trans’Akanda le samedi 27 août 2022 afin d’indiquer l’effectivité de la mesure dès la reprise des cours.

Pourtant si la mesure a été reçue avec grande joie de la part des Librevillois, les populations de l’intérieur du pays sont les grands oubliés une fois de plus. Ces derniers ont fustigé les nombreux oublis dont ils font l’objet de la part du gouvernement lors de la mise en place des politiques publiques. « Apparement pour l’État le Gabon se limite à Libreville. Vu qu’à chaque fois que quelque chose est mis en place ce sont les populations de la capitale gabonaise qui en bénéficient. Ils dirigent le Gabon ou seulement Libreville? Il faut qu’ils nous disent pourquoi les politiques publiques ne sont pas mises en place dans les autres villes », a déploré un riverain.

Non sans indiquer que cet oubli se ressent aussi dans le manque dans les structures hospitalières de l’intérieur du pays qui font également face à un déficit de personnel qualifié. Toute chose qui devrait interpeller les plus hautes autorités en l’occurrence le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda afin qu’elle se penche également sur ce cas que connaissent bon nombre de villes de l’hinterland. Une situation qui contraste avec la politique de l’égalité des chances prônée par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba qui intègre la capacité pour tout citoyen d’être pris en charge et traité de manière égalitaire.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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Un commentaire

  1. Malheureusement le constat est amère le gabon se résume déjà à la seule ville de Libreville, tout qu’à Libreville c’est vraiment triste de constater que même le président de la république ne fait attention à ce détail et on parle de décentralisation

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