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Gabon : le taux de déforestation est de 0,03% en 2025 !

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Lors de la présentation de la cinquième édition de la Note de conjoncture économique du Gabon 2025, le lundi 23 juin à Libreville, la Banque mondiale a révélé que le Gabon maintient un taux de déforestation exceptionnellement bas, estimé à 0,03 % pour l’année 2025. Ce chiffre, qui souligne les efforts soutenus du pays en matière de préservation de ses forêts, positionne le Gabon comme un modèle de gestion durable des ressources naturelles en Afrique.

La Note de conjoncture économique 2025, dévoilée en présence de personnalités telles que le ministre du Travail Patrick Barbera Isaac, la représentante de la Banque mondiale Aïssatou Diallo et l’économiste en chef pour la CEMAC Robert Utz, met en lumière les performances économiques du Gabon et son engagement envers une économie verte. Selon le rapport, les forêts gabonaises, qui couvrent environ 85 % du territoire, jouent un rôle crucial dans l’absorption de CO2, avec une capacité estimée à 140 millions de tonnes par an. Ce service écosystémique, évalué à 75,1 milliards de dollars en 2020, représente une contribution majeure à la lutte mondiale contre le changement climatique.

Le Gabon, un bon élève dans la conservation des forêts !

Le taux de déforestation de 0,03 % en 2025, en nette amélioration par rapport aux 0,05 % enregistrés pour la période 2010-2020, témoigne des politiques environnementales rigoureuses mises en œuvre par le Gabon. Ces efforts incluent des pratiques de gestion durable des forêts et des initiatives comme le programme Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+). Le Gabon a d’ailleurs été le premier pays africain à recevoir des paiements basés sur la performance pour ses efforts de réduction des émissions, avec 150 millions de dollars obtenus via l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (CAFI).

Cependant, le rapport souligne que le Gabon doit mieux valoriser ses ressources forestières pour transformer ces atouts en bénéfices économiques tangibles. Aïssatou Diallo a insisté sur l’importance d’intégrer ces richesses naturelles dans les politiques publiques pour stimuler la création d’emplois et la croissance inclusive, notamment à travers des secteurs comme la transformation du bois et l’écotourisme.Cette performance environnementale, combinée à une croissance économique modérée de 2,9 % en 2024, place le Gabon sur une trajectoire prometteuse, bien que des défis subsistent, notamment la dépendance au pétrole et la nécessité de diversifier l’économie.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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