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Gabon : après un refus d’obtempérer, 28 entreprises convoquées au parquet de la République

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Malgré des multiples relances, certaines entreprises adjudicataires des marchés publics auraient décidé de rentrer en bras de fer contre les autorités de la Transition. C’est donc dans l’optique de mettre un terme à ces agissements à la limite irrespectueuse que la Task-Force dettes intérieures et extérieures a annoncé le lancement d’une procédure judiciaire par les services du procureur de la République afin que ces entreprises répondent de leurs actes. 

Si dès sa réactivation, par arreté n°0001/PT/2023 la Task-Force pour le contrôle, l’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures avait choisi la voie de la discussion en convoquant les entreprises bénéficiaires des marchés publics, cet organe semble avoir décidé de passer à la vitesse supérieure. Un changement de cap qui intervient après le refus d’obtempérer de certaines entreprises qui ont fait fie des convocations qui leur avaient été adressés. 

28 entreprises récalcitrantes attendues chez le procureur de la République

Ainsi, les sociétés Asseh Télécommunication, Bâtiment Développement investissement, Calitis, Cabinet d’étude Ife et Fils, Entreprise Gabon construction et menuiserie (EGCM BTP), Équipement plus services, Gabon construction company, Negoce Import, Prince développement immobilier, OTO Gabon, Excelium, Aelis Voyages, SCI Fanda, Compagnie gabonaise d construction, Gabon Global, Africa Construction, Gestion immobilière et vente, Entreprise de service et construction, DBS Construction, Equipe BTP, Victoire restauration et service, ADR Services, SOGADER, STS BTP, JPB Construction, Gabon soft service et Jinjiang Jiaxing Group « feront l’objet de convocation par les services du Procureur de la République ».


Des convocations qui devraient aboutir dès lors au lancement de procédure judiciaire contre ces entreprises qui, après avoir bénéficié de chantier rentrant dans le cadre des marchés publics, ont décidé semble-t-il de ramer à contre-courant de la volonté du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Un manquement de respect notoire contre les autorités et le peuple gabonais qui devrait faire face à toute la rigueur de la loi.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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2 commentaires

  1. je félicite le travail que fait le ctri il faut aussi résoudre le problème de la vie chère au gabon soit dois être une des priorité
    faire poursuivre c’est enquête dans toutes les entreprise et prestation opperant dans le domaine pétrolier
    au niveau de port gentil

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