Gabon : accessibilité, efficacité, efficience, ces faiblesses du système sanitaire !
La politique nationale de santé 2024-2034 vise à doter le Gabon à l’horizon 2034 d’un système de santé performant offrant des prestations de qualité accessible à toute la population, notamment aux plus démunis. Si cette ambition semble profitable pour le bien être des compatriotes, l’atteindre c’est tout autre chose. Et pour cause, notre système de santé est confronté à un plusieurs maux qui le rende moins performant.
Si le gouvernement met en œuvre plusieurs stratégies afin de rendre optimal le secteur de la santé, il n’en demeure pas moins que des manquements demeurent encore présents. À savoir, l’accessibilité, l’efficacité, l’efficience , des facteurs essentiels dans ce domaine vital, mais qui sont complètement absents. Une situation que le ministre de la Santé, le Pr.Adrien Mougougou à travers la mise en du Plan national de Santé ( PNDS) 2024-2034 compte y remédier et ce pour les dix prochaines années.
Les solutions pour rendre performant le secteur de la santé
Afin de résoudre ces problèmes qui minent le secteur de la santé au Gabon, il est primordial de poser des actes forts. Lesquels consitent à « assurer à tous un accès équitable à des prestations de santé de qualité, mettre en place une stratégie efficace de répartition équitable du personnel sur l’ensemble du territoire national et enfin améliorer sensiblement les conditions de travail, de vie et de rémunération des professionnels de la santé, aux fins d’un meilleur rendement ». En effet, ces recommandations établies dans le PNDS sont des points fondamentaux pour relever les défis présents dans le secteur de la santé.
Ainsi, la mise en application de ces actes forts favorisera la diminution conséquente du taux de mortalité et de morbidité dans la population générale. Une problématique qui figure parmi les 9 problèmes qui obèrent le bon fonctionnement du système sanitaire gabonais. Car il ne faudrait pas l’oublier, le principal but du Plan national de santé 2024-2034 consiste à « améliorer l’état de santé et le bien-être des populations », et ce conformément à la vision du Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
ll est donc plus qu’urgent que le gouvernement en l’occurrence le ministre de la santé et les membres de son département ministériel identifient les forces à capitaliser, les faiblesses à corriger, les opportunités à saisir et les menaces à contenir. Et ce pour mettre au vert, les indicateurs de santé du pays, qui jusqu’à présent selon les données contenues dans le PNDS montrent des progrès insatisfaisants de l’état de santé des populations.
