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Gabon : 46 ans après, l’UOB toujours pas reconnue juridiquement !

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À l’heure de la transition menée par le CTRI qui ambitionne de restaurer les institutions du pays dont l’Université Omar Bongo (UOB), il est judicieux de cerner les éléments fondamentaux qui nécessitent d’être mis en branle. Au nombre des maux à solutionner, l’absence de régularisation de la situation juridique du temple du savoir qui n’existe pas devant la loi.

L’opinion publique a en mémoire qu’en 2020, le recteur par intérim de l’Université Omar Bongo tirait la sonnette d’alarme quant à la nécessité de régulariser la situation juridique de l’Alma mater des universités au Gabon. Selon le Pr. Mesmin-Noël Soumaho, après la création en 1970 sous le nom Université nationale du Gabon (UNG), cet établissement d’enseignement supérieur a été renommé Université Omar Bongo (UOB) en 1978. Et ce, sans obéir à une quelconque procédure juridique.

L’UOB, une université de fait !

À la lecture de la sortie du recteur sortant, l’Université Omar Bongo est assimilable à un enfant qui a changé de patronyme sans suivre la procédure légale. Aussi, les conventions signées avec les bailleurs de fonds étrangers le sont donc au compte de l’UNG. Une situation qui ne serait pas sans impact sur la plus vieille université du Gabon. Dans une interview accordée à notre confrère Gabon 24 en 2020, le recteur intérimaire choquait le monde en mettant à nu cette carence qui obère son bon fonctionnement.


« Officiellement, l’Université Omar Bongo n’existe pas, parce que jusqu’à présent, il n’y a pas un texte qui nous fait passer de l’Université nationale du Gabon à l’Université Omar Bongo », avait souligné  le Pr. Mesmin-Noël Soumaho. Avant de rappeler que « il n’y a pas un décret qui crée l’Université Omar Bongo. Ça avait été la volonté d’un certain nombre d’étudiants suite à une grève. Et à la reprise des activités devant le président Omar Bongo bien entendu, ils avaient émis le vœu de transformer l’UNEG en UOB ». Le Pr. Jean Jacques Tony Ekomie est attendu sur ce chantier.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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Un commentaire

  1. Nous sage femme diplomées de l’université de sciences et de la santé nous sentons abandonner oublier car depuis le dernier décret portant affectations nous avions remarqué plusieurs anomalies notamment des sages femmes décédées mais affectées, des sages femmes vivant à l’étranger mais affectés,des sages femmes affectées doublement et un autre cas où il ya des sages femmes ayant des postes budgétaires, matricule sans mise en soldes d’autres sage femme ont des postes budgétaires sans matricule et d’autres même rien de tout ça nous voulons une justice administrative

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