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Gabon: 2 heures d’allaitement par jour pendant 6 mois pour les employées

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Alors que la communauté internationale célèbre avec faste la semaine mondiale de l’allaitement maternel avec pour but de sensibiliser le public à la problématique de l’allaitement du nouveau-né, il nous a semblé judicieux de mettre en relief quelques droits qui leur sont reconnus en entreprise. En effet, le Code du Travail prévoit en son article 211 une pause de 2 heures pendant les 6 premiers mois puis 1 heure pendant les 6 autres mois, conformément à l’article 211 dudit Code.

Si la semaine mondiale de l’allaitement maternel est une émanation du Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme par l’Unicef et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle est d’abord une occasion en or pour en apprendre davantage sur le rôle du lait issu du sein d’une femme. En effet, les initiateurs précisent que l’objectif visé est de sensibiliser le public à la problématique de l’allaitement du nouveau-né et d’encourager les futures mamans à allaiter leur bébé.

Mais il est souvent difficile pour les femmes employées dans des entreprises en quête des résultats de respecter les prescriptions médicales qui sont pourtant salvatrices selon l’OMS. Conscient de la nécessité de concilier vie sociale et vie professionnelle, le législateur gabonais a défini dans le nouveau Code du travail, un cadre spécifique.  Dans la section dudit texte intitulé « Des heures d’allaitement et de congé », il est listé l’ensemble des autorisations spéciales dont jouissent les femmes en période d’allaitement et ce, sans préjudice aucun.


Ainsi, l’article 211 du Code du travail dispose que « pendant une période de douze (12) mois, à compter de la date de reprise du travail, la mère a droit à des repos pour allaitement. Ces repos sont pris à raison de deux heures par jour pendant les six (6) premiers mois ; une heure par jour pendant les (6) derniers mois », est-il indiqué. Notons que ces repos font partie intégrante de la durée de travail et doivent être rémunérés comme tels. Une avancée considérable que méconnaissent la majorité des femmes qui en viennent à couper tôt leurs nouveau-nés du sein.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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