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Bitam : affaire proviseur Kizito Ondo, 16 victimes décomptées

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Le lycée public Simon Oyono Aba’a de Bitam dans la province du Woleu-Ntem est secoué par une affaire de viol impliquant le proviseur de l’établissement, Kizito Ondo Nzogobe. Selon le procureur de la République près le tribunal d’Oyem, Perrine Ada Obiang, l’affaire qui a éclaté au grand jour avec l’interpellation du désormais ex chef d’établissement le 05 mars dernier affecterait 16 victimes dont une mineure âgée de 15 ans.

Le samedi 05 mars dernier, le proviseur du lycée public Simon Oyono Aba’a de Bitam a été démis de ses fonctions et remplacé. Et pour cause, il serait auteur de viol et de harcèlement sur plusieurs jeunes femmes. Selon les témoignages recueillis par les autorités compétentes, les 16 victimes seraient des élèves du lycée public Simon Oyono Aba’a de Bitam.

16 victimes 

Si le comportement de Kizito Ondo a été révélé par une affaire de harcèlement d’une de ses élèves, les victimes sont bien plus nombreuses. En effet, l’enquête menée par le tribunal d’Oyem a permis de recenser 15 autres victimes. Le professeur d’espagnol aurait commis des actes de viol sur 3 d’entre elles et aurait harcelé les autres. « A ce stade de la procédure nous comptabilisons 16 victimes dont une mineure âgée de 15 ans à Bitam » a précisé le procureur de la République près le tribunal d’Oyem, Perrine Ada Obiang.

La communauté locale est sous le choc. L’enquête n’étant pas à son terme et monsieur Kizito Ondo ayant exercé dans d’autres localités, le nombre de victimes présumées pourrait s’accroître au fur et à mesure que l’enquête progresse. Il a d’ailleurs déjà été  condamné à 80 jours de prison à Tchibanga en février 2011 pour incitation à l’avortement d’une de ses élèves.

Une victime menacée sur les réseaux sociaux 

Lorsque l’affaire a éclaté, les points de vue étaient partagés. Pour certains, il s’agirait d’une machination pour nuire à l’ancien chef d’établissement. Lesquelles allégations avaient engendré un soulèvement des élèves dudit établissement. Depuis l’interpellation de Kizito Ondo, une des victimes est menacée par les défenseurs de l’enseignant sur les réseaux sociaux. 

Ainsi, en attendant les conclusions de l’enquête, le procureur a rappelé les sanctions encourues par ces individus. « Nous rappelons qu’au terme des dispositions de l’article 240 du Code pénal quiconque a menacé autrui de mort par écrit anonyme ou signé, image, symbole, emblème ou tout autre moyen est puni de 5 ans d’emprisonnement au plus si la menace a été faite avec ordre ou conditions », a-t-elle indiqué. Non sans manquer de rappeler que justice sera rendue.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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