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Palestine : nouveau vote du Gabon à l’ONU en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza

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La guerre en cours, qui oppose Israël et le Hamas ne cesse de mobiliser la communauté internationale. Alors que l’Etat hébreu affiche une détermination à poursuivre son offensive dans la Bande de Gaza, l’Assemblée générale des Nations-unies se réunissait à New-York ce 12 décembre, afin de se prononcer sur une nouvelle résolution de cessez-le-feu. Laquelle a été adoptée à une large majorité, comptant la voix du Gabon.

C’est la deuxième résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies depuis le déclenchement de l’offensive israélienne à Gaza. Alors que le ministère de la Santé du Hamas évoquait en début de semaine un bilan de plus de 18 000 personnes tuées dans les bombardements de l’enclave palestinienne, l’opération israélienne fait de moins en moins l’unanimité. 

153 pays en faveur de la résolution 

Si lors de la résolution adoptée le 27 octobre dernier, l’Assemblée générale des Nations-Unies s’était prononcée en faveur d’une trêve humanitaire durable et soutenue, par 120 POUR, le vote de ce mardi 12 décembre, qui demande clairement un cessez-le-feu immédiat, a mobilisé plus d’Etats. En effet, c’est par 153 voix POUR, 23 abstentions et 10 voix CONTRE, que l’organisation des Etats du monde a adopté la résolution non-contraignante. 

Le Gabon, dont la position historique a toujours consisté à s’aligner sur les positions défendues par l’ONU, à savoir, la constitution de deux Etats, dans des frontières internationalement reconnues, avec Jérusalem comme capitale commune, a eu un vote constant entre la résolution d’octobre et celle de décembre. En effet, Libreville s’est prononcé en faveur du cessez-le-feu. Sans surprise, les Etats-Unis ont voté contre, ainsi que le Paraguay, ou encore l’Australie. Sur le continent africain, seul le Libéria, allié historique des Américains, s’est prononcé en défaveur de la résolution. 

Notons que depuis le début de l’opération terrestre d’Israël dans la Bande de Gaza, les tensions sont vives entre l’Etat hébreu et le Secrétaire général des Nations-unies. Lequel a pour la première fois depuis des décennies, activé l’article 99 de la Charte des Nations-Unies, qualifiant la situation à Gaza de « menace pour la paix et la sécurité internationales ». Une initiative qui conduit à une réunion du Conseil de sécurité. Toute chose qui a suscité l’ire d’Israël.  

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