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Oyem: des ressortissants camerounais interpellés en possession de 650 comprimés de «kobolos»

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Narcisse Kemmogno alias Aliou et Félix Tafano, tous deux de nationalité camerounaise, ont été interpellés le dimanche 18 juin dernier à Oyem par les éléments de l’antenne provinciale de l’Office central de lutte antidrogue (Oclad).  Selon le récit de notre confrère L’Union, les deux présumés dealers auraient été cueillis en possession de 650 comprimés de substance trivialement appelée « kobolos ».

C’est grâce aux informations reçues de leurs indics que les Officiers de police judiciaire (OPJ) auraient réussi à mettre la main sur Aliou et Tafano. Ces derniers auraient été interpellés dans le chef-lieu du Woleu-Ntem. Et ce, en possession de 650 comprimés de tramadol.  Selon les agents de l’Oclad, le butin saisi serait d’une valeur de 1 200 000 FCFA. 

Les deux complices, qui seraient membres d’un vaste réseau de vendeurs de drogues à Oyem, ont été pris en flagrant délit suite à la descente inopinée des agents. Félix Tafano a été interpellé à son domicile en premier. Par devers lui plusieurs plaquettes de « kobolos » destinées à être écoulées au marché noir. Pris sur le fait accompli, le dealer aurait accepté de livrer sur un plateau en or son complice.

Cette volonté de coopérer a donc permis aux agents de remonter à Narcisse Kemmogno. Qui serait, selon ses dires, le véritable propriétaire de ladite marchandise interdite à la vente. Il ne serait donc que le revendeur.  Non convaincus de ses aveux, les agents auraient procédé à l’interpellation du complice. La fouille faite de fond en comble se révèlera infructueuse.

 
Mécontents, les OPJ seraient passés à la vitesse supérieure. Au bout d’un interrogatoire musclé, les langues se seraient déliées. Les policiers ont été conduits par Narcisse Kemmogno derrière la maison. Ils y auraient découvert 650 comprimés de « kobolos »cachés dans un bac à ordures. Le dealer aurait avoué finalement qu’il écoulait sa marchandise aussi bien au Gabon qu’au Cameroun. Ils séjournent actuellement à la maison d’arrêt d’Oyem.

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