Osaka 2025 : Barro Chambrier et l’ambassadeur du Japon renforcent les liens bilatéraux autour du pavillon Gabon

En prélude à la Journée Gabon prévue le 26 juillet prochain à l’exposition universelle Osaka 2025, le Vice-Président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a reçu ce lundi 30 juin 2025 en audience l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Noguchi. Objectif : affiner la stratégie diplomatique et économique du Gabon autour de cet événement planétaire qui représente une vitrine exceptionnelle pour la diplomatie verte et l’attractivité du territoire.

En poste depuis 2023, le diplomate japonais a exprimé sa volonté de « renforcer davantage les relations d’amitié entre le Gabon et le Japon », en mettant l’accent sur l’opportunité que représente l’Exposition Universelle d’Osaka comme catalyseur d’un partenariat gagnant-gagnant. « Plusieurs investisseurs japonais m’ont déjà contacté pour chercher des opportunités dans des secteurs comme l’agriculture, l’écotourisme, la pêche ou encore les mines », a-t-il souligné à l’issue de la rencontre tenue ce 30 juin 2025 à l’immeuble du 2 décembre.

Avant la Journée Gabon, moment-clé du calendrier diplomatique et culturel, le pays organisera le 25 juillet une conférence sur l’investissement destinée à attirer des capitaux japonais. Pour Alexandre Barro Chambrier, ce rendez-vous constitue un levier stratégique pour faire entendre « la voix d’un Gabon nouveau, engagé dans la diversification de son économie et la transition écologique ».

Une exposition, une tribune pour la forêt gabonaise

Sous le thème général « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », le Gabon défend à Osaka son propre slogan : « Notre forêt, moteur universel qui sauve des vies ». Ce message vise à valoriser la biodiversité exceptionnelle du pays, mais aussi les instruments de préservation mis en œuvre : surveillance satellitaire, concessions certifiées, mécanismes REDD+, obligations vertes (“Blue Bonds”).

Avec près de 8 millions de visiteurs enregistrés depuis avril et 28 millions attendus d’ici octobre, cette exposition constitue un moment diplomatique fort. Pour Libreville, il ne s’agit pas seulement de séduire des investisseurs, mais d’affirmer sa souveraineté écologique et de démontrer que la forêt gabonaise n’est pas un fardeau à monnayer, mais un actif stratégique mondial.

Dans un monde en quête de solutions durables, le Gabon veut transformer ses ressources naturelles en leviers d’influence et de développement. Et à Osaka, l’enjeu est aussi symbolique que concret.