Mouila : 6 mois après sa sortie de prison, il viole sa petite sœur

Noël Javy Mangueka Mavouroulou, un présumé repris de justice âgé de 24 ans, a été renvoyé derrière les barreaux à la maison d’arrêt de Mouila suite au viol sur mineure de moins de 15 ans qu’il aurait récemment commis. Fait étrange et choquant, sa victime ne serait nulle que sa propre petite sœur.Un crime abominable passé sous silence. Selon les informations relayées par L’Union dans sa parution du 12 mars 2025, les faits se seraient déroulés dans la nuit du 11 février 2025.

Alors que la jeune victime dormait, elle aurait été brutalement réveillée par une douleur intense au niveau de ses parties intimes. Son agresseur, après avoir assouvi son crime, aurait usé de menaces pour la contraindre au silence. Sous le choc et souffrant de saignements, la fillette s’est confiée à son père qui, contre toute attente, n’a pas pris l’affaire au sérieux et lui a demandé de ne rien dire. Sa marâtre, informée à son tour, aurait également minimisé les faits, laissant ainsi l’enfant sans protection ni assistance.

La justice saisie après l’intervention de la famille maternelle

Le drame aurait pu rester dans l’ombre si la tante paternelle de la victime n’avait pas été alertée. Informée à son tour, la mère de l’enfant, qui réside à Port-Gentil, a immédiatement saisi l’antenne provinciale de la Direction générale des recherches (DGR). Interpellé par les gendarmes, Noël Javy Mangueka Mavouroulou a été présenté au parquet de la République avant d’être placé en détention à la prison centrale de Mouila. Ce crime incestueux met en lumière l’omerta familiale qui entoure encore les violences sexuelles sur mineurs.

Le mutisme du père et de la marâtre illustre une réalité préoccupante : celle d’une protection souvent insuffisante des victimes au sein même de leur environnement familial.Si la justice a été saisie dans cette affaire, elle soulève néanmoins une question cruciale : combien d’autres enfants vivent ce calvaire sans jamais pouvoir briser le silence ? Une problématique qui doit interpeller aussi bien les autorités que la société gabonaise, afin que chaque victime puisse être entendue et protégée.