Port-Gentil: interpellé pour vols de câbles électriques
Christ Békalé, un jeune Gabonais à la vingtaine révolue, vient d’être déféré à la prison centrale de la capitale économique du Gabon. Une situation consécutive à un vol de câbles électriques chez Virginie Mélissa Maroga, sa voisine. Une activité dont il avait fait sa spécialité avec deux de ses complices qui pour l’heure sont en cavale, rapporte le site Gabonactu.
Les faits se sont récemment déroulés au quartier N’tchéngué dans le 4ème arrondissement de la ville de Port-Gentil. Ce jour-là, Virginie Mélissa Maroga aurait commencé à déménager pour le quartier Salsa. Pendant qu’elle était dans sa nouvelle maison, Christ Békalé accompagné de deux complices se serait introduit dans le domicile de sa voisine afin d’y dérober divers objets.
Une fois à l’intérieur, les trois jeunes hommes auraient commencé à se saisir de plusieurs objets de valeur. Notamment, des réglettes, des interrupteurs, des prises pour ne citer que ceux-là. C’est à son retour que Virginie Mélissa Maroga aurait entendu dans son plafond des bruits étranges. Un rapide tour des lieux aurait permis de surprendre deux individus sautant à sa barrière avec des sacs bien chargés d’effets.
Virginie Mélissa Maroga aurait alerté le voisinage qui serait venu lui porter main forte. Ces derniers seraient tombés nez à nez sur Christ Békalé, le fils aîné de son voisin. Le jeune homme aurait été trouvé avec plusieurs mètres de câbles ainsi que le compteur électrique. Saisi vendredi 13 août 2022, il a été emmené à la brigade de gendarmerie de l’océan de Port-Gentil où le présumé cambrioleur a reconnu les faits à lui reprochés.
Présenté devant le Procureur de la République, Christ Békalé a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil. Alors qu’on croyait le phénomène disparu, les populations de la ville de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime sont à nouveau confrontées à des vols de matériels électriques. En effet, une recrudescence de vols de câbles de cuivre est signalée depuis plusieurs semaines. Gageons que plus de personnes seront interpellées afin que ces actes connaissent leur épilogue.
