Owendo : explosion d’un transformateur au quartier Awoungou

Une partie de la population d’Awoungou, dans le deuxième arrondissement de la Commune d’Owendo est plongée dans le noir depuis ce 22 février au soir. Conséquence de l’explosion d’un transformateur de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), dont les équipes sont déployées depuis minuit pour un retour à la normale. 

L’incident a eu lieu aux alentours de 19 heures ce 22 février au niveau du marché d’Awoungou, non loin du CES André Gustave Anguille. En effet, L’explosion du transformateur a occasionné un départ de feu, plongeant ainsi une partie des populations dans le noir. 

Une partie d’Awoungou plongée dans le noir 

C’est un transformateur de tension 630 KVA qui a pris feu au marché d’Awoungou. Selon une habitante du quartier qui a assisté à la scène, « l’incident s’est déroulé autour de 19 – 20 heures », précisant par ailleurs, « les sapeurs-pompiers étaient les premiers à arriver sur les lieux, au moins 30 minutes après le départ du feu. Par la suite, un véhicule de la SEEG dans lequel se trouvait un agent est arrivé ». 

Seule une partie de la commune serait plongée dans le noir. « Nous avons dormi dans le noir et à 14 heures, heures de votre appel, le courant n’est toujours pas revenu. Il semble que c’est uniquement la zone du marché, jusqu’au terminus des bus, qui est plongée dans le noir parce que du carrefour Ontala, jusqu’à la sortie, les populations sont alimentées », a précisé la riveraine. 

Un retour à la normale « entre ce soir et demain » 

Si quelques heures seulement après l’incident, la SEEG a communiqué sur les faits, en attribuant le départ de feu à une « avarie sur un transformateur » , indiquant au passage que ses équipes étaient à pied d’oeuvre, elle a toutefois reconnu que la zone plongée dans le noir n’était toujours pas alimentée à 14 heures ce 23 février. Par ailleurs, il ressort de nos échanges avec l’entreprise d’Etat que le retour à la normale est prévu au plus tard au 24 février « Nous allons tout faire pour rétablir le courant entre ce soir et demain matin », nous a confié un responsable de l’entreprise. 

Un temps nécessaire qu’il explique par la nécessité de mettre en place des installations de capacité supérieure « Nous souhaitons faire un travail efficace. Pour cela, nous avons dû prendre des dispositifs de capacité supérieure. Nous sommes conscients du désagrément que cela occasionne, mais malheureusement, l’installation prend un peu de temps. », a martelé le responsable de l’entreprise. 

Notons que la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) fait ces derniers temps face à de vives critiques sur fond de délestages électriques et des pénuries d’eau au sein de plusieurs localités du pays. Une situation dont ont conscience les autorités, qui tentent d’y remédier par des mesures provisoires, en attendant la finalisation des projets structurants en cours.