Législatives 2023 : accord signé pour la libération du canton Bissok

Engagés à mettre un terme à l’hégémonie Bongo-PDG dans leur contrée, les fils du canton bissok ont signé, le samedi 8 juillet 2023, un accord devant aboutir à une candidature unique lors des législatives à venir. Selon Raphaël Edzang, Sosthene Nguema Nguema, Bonaventure Engonga et Bruno Ondo Mintsa, l’heure est venue de se libérer.

C’est dans la salle des fêtes du quartier Cocotiers dans le 2e arrondissement de Libreville que Raphaël Edzang, Sosthene Nguema Nguema, Bonaventure Engonga et Bruno Ondo Mintsa ont réuni les fils et filles du canton bissok. Une assise inédite qui a conduit ses ressortissants à repenser l’avenir de leur contrée qui croule sous « la gestion scabreuse du PDG ».

Faire front pour assurer la pérennité de bissok

C’est grosso modo le message envoyé par les différents acteurs de cette consultation populaire. En présence de Mike Jocktane et François Ndong Obiang, les fils unis de « l’opposition véritable » ont passé au crible les errements constatés. Prenant la parole, Sosthene Nguema Nguema, de l’Union nationale, a déploré les conditions de vie exécrables.

Routes impraticables, faible électrification, tous les voyants sont au rouge au canton bissok. Pour sa part, l’abbé Bruno Ondo Mintsa a souligné que « notre ambition commune n’est pas celle d’un individu ou d’un parti. C’est l’ambition d’une génération qui a honte. Que le PDG autorise l’homosexualité à l’école et non pas la technologie », a-t-il fustigé.

Bissok d’abord, le reste après !

Loin de sa qualité de provincial du RPM, Bonaventure Engonga a mis l’accent sur la nécessité de s’unir pour enrayer la machine du Parti démocratique gabonais qu’il accuse d’avoir séquestré le canton bissok par la fraude. « L’heure est venue de récupérer ce que nos parents nous ont laissé pour éviter la honte », a-t-il indiqué devant une foule conquise.

Dans la même veine, Raphaël Edzang a ressassé les combats menés. Tout en appelant les électeurs à se mobiliser pour cette noble ambition. « Il s’agit de libérer le canton. Quel que soit le candidat choisi par l’opposition véritable. D’où mon engagement éclairé et ferme », a-t-il conclu. Entre animations, cette rencontre s’est achevée par la signature d’un accord actant leurs engagements.