Derrière les sourires forcés et les silences pesants, beaucoup souffrent dans l’ombre, sans soutien ni prise en charge. Consciente de cette réalité, l’ONG Le Sel de la Terre a organisé les 29 et 30 mai 2025, la 1ʳᵉ édition du Salon de la Santé Mentale. Placée sous le thème « La santé mentale, socle d’une nation forte », cette initiative a permis de sensibiliser un large public à une problématique encore trop méconnue.
Dans un pays où la santé mentale reste marginalisée dans le système de soins, le manque d’information freine l’accès à une aide appropriée. À travers ce salon, l’ONG le Sel de la Terre souhaite briser les tabous et éveiller les consciences. « Le Salon de la santé mentale a été mis en place pour vulgariser, briser les tabous et créer un lien entre professionnels de la santé et malades en quête de soins », a expliqué Jaelle Alini, présidente de l’ONG.
La santé mentale, fondement du bien-être
Pour Jaelle Alini, il est urgent d’accorder une attention particulière aux personnes en détresse afin de construire une société équilibrée. « Depuis hier, nous avons reçu de nombreux visiteurs. Nous souhaitons sensibiliser les plus jeunes et les détenus pour leur dire que c’est possible d’avoir un suivi psychologique et une meilleure réinsertion dans la société », a-t-elle déclaré. En effet, le constat est clair, la santé mentale est un enjeu réel, et les gens cherchent des solutions d’où l’importance des consultations pour un meilleur suivi.
Parmi les intervenants, Laure Bigourd a partagé son expertise sur les différents troubles liés aux formes d’intelligence. « Le cerveau humain est structuré en trois parties, le cerveau reptilien, le système limbique et le néocortex, qui influencent nos comportements et nos intelligences », a-t-elle expliqué. En qualité de thérapeute et kinésiologue, elle a également insisté sur l’importance du langage. « Il faut savoir choisir ses mots pour ne pas nuire à la santé mentale. Elle est aussi essentielle que la santé physique », a-t-elle affirmé en qualité d’expert en stress et émotions.
Cette première édition marque un pas important dans la reconnaissance de la santé mentale au Gabon. Une initiative salutaire qui mérite d’être pérennisée, car pour être de bonnes personnes, il faut d’abord être bien dans sa tête.
GMT TV