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Gabon: Prisca Koho étend le Programme d’accès à la citoyenneté dans le Moyen-Ogooué

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La ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend a procédé ce samedi 19 février 2022, au lancement officiel du programme d’accès à la citoyenneté et protection sociale des apatrides dans la province du Moyen-Ogooué. Cette étape vient couronner ce programme d’envergure national qui vise à l’établissement de 1000 actes de naissances en moyenne par province aux personnes dépourvues d’état civil au Gabon.  

A la suite des provinces de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué-Ivindo, de l’Ogooué-Lolo, de l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem, cap sur la province du Moyen-Ogooué. En présence du ministre des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Denise Mekam’ne épouse Taty, du gouverneur de la province du Moyen-Ogooué, du préfet du département de l’Abanga-Bigné, du maire de la Commune de Ndjolé et des notables du département, Prisca Koho Nlend, a ouvert à la mairie de la ville de Ndjolé ce programme qui participe du pivot social du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) 2021- 2023. 

A l’instar des autres provinces, ledit programme conjointement mené par le ministère des Affaires sociales et le Fonds des Nations-unies pour l’enfance (UNICEF), vise à établir en moyenne 1000 actes de naissance aux enfants et adultes non reconnus des régistres d’état civil de la province. Il ambitionne par ailleurs à terme, à l’enrôlement de ces derniers à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale. 

Accéder à la citoyenneté c’est garantir l’accès à de nombreux droits humains, une cause juste selon Prisa Koho Nlend. « Le combat pour l’accès à la citoyenneté pour tous est une cause juste. En cela, Je nous exhorte tous , à demeurer solidaires et continuer à soutenir le gouvernement à mener à terme ce programme d’envergure qui constitue un formidable vecteur d’accélération de l’éradication de l’apatridie au Gabon », a indiqué le membre du gouvernement. 

L’apatridie est un statut non conforme aux droits humains. Les personnes apatrides dites « invisibles » n’apparaissent sur aucun document officiel. Dépourvues de nationalité, elles se retrouvent victimes de nombreuses discriminations: difficulté d’accès à la santé, refus d’accès aux mécanismes de protection sociale, à l’éducation, entre autres. Sans existence légale, ces enfants se retrouvent marginalisés.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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