Gabon : Lionel Ella Engonga pour une enquête parlementaire dans les prisons

À l’aube de l’érection du juge de détention, d’aucuns appellent l’exécutif à davantage humaniser les maisons d’arrêt. Au nombre de ceux-ci , le député de la transition Lionel Ella Engonga qui a saisi le président de la Commission des Lois, des affaires administratives, et des droits de l’Homme de l’Assemblée nationale afin d’ouvrir une enquête dans les lieux de privation de Liberté dans notre pays.

Déjà préoccupé par les questions de conditions en milieu carcéral, Lionel Ella Engonga n’en demeure pas attaché à ce combat depuis qu’il a été nommé à l’hémicycle. Tout au contraire, le député de la transition entend donner une envergure plus grande à ce plaidoyer. Pour y parvenir, le président de la Commission des lois, des affaires administratives et des droits de l’Homme de l’Assemblée, a été saisi par ses soins.

De la nécessité d’inspecter les prisons !

S’appuyant sur les constatations faites par la délégation du Sous-Comité des Nations Unies pour la Prévention de la Torture (SPT) au sein des maisons d’arrêt de Libreville et de l’intérieur du pays, le parlementaire a décidé de mettre le pied à l’étrier en mettant en branle le mécanisme devant aboutir à l’inspection des prisons où des cas de mauvaises conditions de détention sont révélées. 

Une procédure contenue à l’article 121 de la loi organique de l’Assemblée nationale de Transition. Aussi, fait-il remarquer, « depuis l’avènement de notre pays à la magistrature suprême, aucune enquête parlementaire n’a été diligentée  dans les lieux de privation  de liberté ». Pour l’intéressé, il s’agit de poser « un véritable diagnostic, de recueillir  des informations,  d’émettre des recommandations qui permettront de trouver des solutions efficaces ».