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Gabon: les fonctionnaires privés de leurs bulletins solde depuis 1 mois

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Plus d’un mois que les fonctionnaires du Gabon se retrouvent privés de leurs bulletins solde sur presque toute l’étendue du territoire. Une situation lourde de conséquences pour ces derniers qui non seulement doivent miser pour espérer recevoir ce qui leur revient de droit tout en risquant de ne pas pouvoir souscrire à des crédits-banques.

Que se passe-t-il au niveau des services de la Direction générale de la Solde ? C’est la question qui taraude les esprits des fonctionnaires gabonais qui voient leurs droits les plus fondamentaux bafoués par l’administration centrale du portefeuille de l’État. En effet, ces agents publics constatent une rétention de bulletins de solde. « Depuis un mois les services de la Direction de la solde n’arrivent pas à fournir aux agents fonctionnaires leurs bulletins solde »,a indiqué un fonctionnaire en rogne.

Une situation qui commence à bien faire pour les concernés effarés face aux raisons évoquées par les agents des services concernés. « Quand on leur demande ce qui bloque nos bulletins, tous disent les problèmes d’encre, le logiciel déficient et l’absence de papiers à impression. C’est maintenant à nous de leur fournir ce matériel bureautique ? », a conclu ce dernier. Notons qu’au-delà d’ une sûreté réelle pour certains, le bulletin de solde permet l’obtention de crédits de banque.

Et c’est à ce niveau que se situent principalement les plaintes des fonctionnaires qui ne peuvent plus y prétendre. « On a plusieurs demandeurs de crédits car ce sont les vacances. Mais cela nous permet de constater la solvabilité d’un demandeur. S’il est déjà engagé ailleurs et s’il est toujours en poste. Les fonctionnaires devraient comprendre qu’il ne s’agit pas de leur refuser des crédits. C’est la procédure », a clairement indiqué un agent de banque excédé par les plaintes des agents publics. Pour l’heure, aucune explication n’a été fournie par l’administration sur un retour à la normale.

Selon une source proche de l’administration du budget, le blocage serait dû à un disfonctionnement au niveau de L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), qui assure le développement cohérent des applications e-Gouvernement.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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