Gabon : le téléphone de la « Blanche de Moabi » introuvable !

Les jours se suivent et les nouvelles ne semblent pas de nature à apaiser la famille anxieuse ainsi que les proches de la jeune Tik-tokeuse décédée dans la nuit du 1er au 2 août 2024. D’après notre confrère Dépêches 241, le téléphone de la « Blanche de Moabi » n’aurait toujours pas été retrouvé. Ni sur le lieu du drame à Sotega encore moins à la clinique où elle a été conduite.

Où est passé le seul élément matériel capable de retracer la dernière nuit sur terre en vie de Colette Kogou Mihindou alias « La Blanche de Moabi » ? Il s’agit de son téléphone portable. Pourquoi est-ce si important de le retrouver ? Simplement parce qu’aux dires de son frère, dans une note vocale devenue virale, la regrettée Tik-tokeuse aurait reçu un appel énigmatique avant de prendre congé de lui et de se diriger vers Awendjé. 

Difficile de démêler l’écheveau dans cette affaire sans pièce à conviction

Selon Pierre Bellemare, présentateur vedette de l’émission « les enquêtes impossibles », il serait quasiment impossible de solutionner une énigme criminelle sans pièce à conviction. Dans le cas d’espèce, le seul matériel qui aurait pu permettre d’en savoir davantage sur l’identité du présumé suspect de ce qui, au fil du temps, se mue en meurtre, c’est son téléphone portable. L’explication a été donnée plus haut.

Seulement, cet appareil sophistiqué pouvant être tracé aurait étrangement disparu. C’est en tout cas ce qu’a révélé une source familiale qui a requis l’anonymat. « Si je vous dis que le téléphone de Coco a disparu. Personne ne sait où il est. Elle ne pouvait pas le laisser, elle l’avait toujours avec elle », nous a confié notre source. Les fouilles effectuées à son lieu de travail à Sotega se seraient révélées infructueuses. 

L’iphone aurait-il été cramé dans les flammes ? Peu évident puisque la dépouille ne présentait même pas de brûlures. L’équation se corse et l’espoir de savoir la vérité dans cette affaire qui tient en haleine le pays s’amenuise. Faut-il procéder à son enterrement sans que les circonstances réelles de son décès soient connues ? La famille ne serait pas pour ce schéma surtout que les autres effets de la victime auraient bien été retrouvés.