Gabon : la fin de l’année scolaire reportée au 19 juillet 2025

L’année scolaire 2024-2025 connaîtra un réaménagement du calendrier académique avec un prolongement jusqu’au 19 juillet 2025, a annoncé Camélia Ntoutoume-Leclercq, ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de l’Instruction civique. Cette modification intervient suite à la fixation de l’élection présidentielle au 12 avril 2025, une échéance qui aura un impact direct sur l’organisation du système éducatif.
Interrogée par le quotidien L’Union, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq a souligné l’importance de cette décision, qui vise à garantir un équilibre académique malgré les contraintes du calendrier électoral. « L’enjeu de l’élection présidentielle est très différent des autres élections et nécessite une participation maximale de la population. Ce qui implique un réaménagement de notre calendrier scolaire, suivant les très hautes instructions du Président de la Transition », a-t-elle déclaré.
Des examens décalés et une année scolaire prolongée
Ainsi, le troisième trimestre débutera plus tôt que prévu, avec un décalage des vacances du 8 au 16 mars à une nouvelle période allant du 29 mars au 21 avril 2025. Ce réajustement permettra de compenser la suspension des cours due à l’organisation de l’élection présidentielle le 12 avril et de garantir une année académique complète de 36 semaines, conformément aux standards de l’UNESCO.
Les examens nationaux verront également un glissement dans leur calendrier. La fin officielle de l’année scolaire, initialement prévue pour le 30 juin, est désormais fixée au 19 juillet 2025, correspondant à la délibération du second tour du baccalauréat. « Notre réforme du calendrier scolaire permet de garder les élèves plus longtemps en salle de classe et d’assurer un enseignement plus équilibré », a précisé Camélia Ntoutoume-Leclercq, la ministre en charge de l’Education nationale.
Ce prolongement de l’année scolaire apparaît donc comme une mesure d’adaptation nécessaire pour concilier enjeux électoraux et impératifs académiques. Reste à voir comment ces changements seront accueillis par les élèves, les enseignants et les parents d’élèves, dans un contexte où le système éducatif gabonais fait face à de nombreux défis structurels et organisationnels.
GMT TV