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Gabon : la culture absente de la feuille de route de Raymond Ndong Sima

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Si le premier ministre de la transition a, lors de son face à face avec les parlementaires, présenté et défendu son plan d’action le 7 décembre dernier. Il faut souligner que durant cet exercice républicain, Raymond Ndong Sima semble avoir relégué le secteur culturel aux calendes grecques car ne figurant pas dans la feuille de route du gouvernement.

Il semblerait que le secteur culturel n’ait pas de place dans le développement d’un pays. En effet, le jeudi 7 décembre dernier, le premier ministre de la transition Raymond Ndong Sima n’a en aucun cas évoqué la question de la culture lors de la présentation de sa feuille de route devant l’Assemblée nationale. 

La culture serait-elle le parent pauvre du gouvernement Ndong Sima?

C’est la question qu’on serait tenté de se poser au regard de la feuille de route du gouvernement Ndong Sima. Devant les parlementaires, le chef du gouvernement a évoqué et défendu les réformes de plusieurs départements ministériels sauf celui de la Culture et des Arts. Une chose qui laisserait penser que le patron de l’immeuble du 2 décembre ne considère pas ce secteur comme étant important pour le développement du pays et de son économie. 

Aussi, que le domaine culturel du Gabon se porterait bien. Alors que les acteurs culturels du pays ne cessent d’être clochardisés ça et là. Ces derniers qui attendaient avec impatience la promulgation du statut de l’artiste en République gabonaise. Des mois plus tard, les artisans, les musiciens et tous ces corps de métier rattachés à ce département peinent toujours à sortir la tête de l’eau. 

Pourtant, les nouvelles autorités gagneraient à investir dans ce secteur très souvent laissé pour compte afin d’en faire une source de revenus à l’Etat. Ou encore de mettre en place des mécanismes qui pourraient faire émerger l’industrie culturelle au Gabon. Sachant qu’associé au domaine touristique qui a également fait l’objet d’un oubli de la part du premier ministre, notre pays eregistrerait de bonnes retombées économiques. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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