Gabon : face aux délestages récurrents, la SEEG invite à la sobriété énergétique
La multiplication inhabituelle des délestages électriques de ces derniers jours a conduit la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à rompre le silence. Dans un communiqué lu ce 03 avril 2024, le Chargé en communication de la société d’État, Arnaud Baobe a donné les raisons de ces désagréments, non sans inviter les gabonais à adopter les bons gestes.
C’était une sortie particulièrement attendue par les populations du Grand Libreville. En effet, alors que des critiques vis-à-vis de la SEEG se sont multipliées ces derniers temps, cette entité a daigné donner les raisons des coupures intempestives. Lesquelles tiendraient à la saturation du réseau du fait d’une augmentation de la consommation des ménages.
Retour à la normale d’ici le 25 mai 2024
Si les gabonais doivent composer ces derniers temps avec l’incertitude de passer une nuit confortable du fait des coupures d’électricité récurrentes, la SEEG a évoqué une « augmentation exceptionnelle de la consommation d’électricité ». Au regard de ses capacités limitées, l’entreprise d’état reconnaît procéder à des « délestages rotatifs sectoriels d’une durée maximale d’une heure » et ce afin d’éviter « un effondrement total du réseau interconnecté ». Afin de résoudre le problème, le responsable de la communication a assuré que des mesures urgentes sont actuellement prises.
En effet, Arnaud Baobe a assuré que « dans l’immédiat, les travaux de réparation des ouvrages actuellement à l’arrêt sont exécutés à un rythme soutenu en vue d’un retour à la normale d’ici le 25 mai 2024 ». Par ailleurs, dame SEEG entend renforcer la desserte en électricité à Libreville et ses environs d’ici trois mois, grâce à une centrale flottante qui sera installée, en attendant la finalisation du programme d’investissement en cours, qui vise à rattraper le retard accusé en la matière.
En attendant, la Société d’énergie et d’eau du Gabon invite les Gabonais à adopter des gestes responsables. En effet, il est recommandé entre autres d’étreindre les « lumières et la climatisation dans les pièces inoccupées, réduire l’air conditionné dans les pièces occupées ». Des gestes qui éviteraient la saturation du réseau électrique et de fait limiteraient les délestages.
