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Gabon: écogardes et administration à la table des négociations

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La situation qui prévaut au sein de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) pourrait bientôt trouver son épilogue. En effet, le Syndicat national des écogardes du Gabon (SYNEG) par l’entremise de son secrétaire général, Sosthene Ndong Engonga a indiqué la suspension de leur mouvement de grève afin de donner une chance aux négociations entamées avec la direction des ressources humaines, le mardi 22 mars 2022.

À la suite de nouveaux retards de paiement de leurs salaires, les écogardes gabonais réunis au sein du Syneg avaient décidé de durcir le ton. Ainsi, les syndicalistes avaient dans communiqué datant du jeudi 10 mars 2022 annoncé une cessation d’activité de surveillance des parcs nationaux pour une durée indéterminée dès le lundi 14 mars dernier. Ces derniers fustigent le silence des autorités gouvernementales quant au paiement de quatre mois d’arriérés de salaires. Près de deux semaines plus tard, l’accalmie semble de retour au sein des Eaux et forêts.

En effet, Sosthene Ndong Engonga, secrétaire général du Syneg a indiqué la suspension du mouvement de grève afin d’entamer des négociations avec la tutelle. « Le directeur des ressources humaines à fait venir l’inspecteur du travail pour ouvrir les négociations. Et conformément au code du travail qui impose la suspension du mouvement de grève durant les négociations, nous avons ténu à nous conformer aux textes, raison pour laquelle nous avons suspendu le mouvement de grève » a-t-il déclaré. Non sans indiquer que le mouvement pourrait reprendre s’ils ne parvenaient pas à trouver un accord.

Pour information, le Syneg revendique entre autres le paiement de quatre mois de salaire, l’amélioration des conditions de travail, la préservation des droits professionnels et le versement des cotisations CNSS et Ascoma, pourtant prélevées. Des droits sociaux légaux qui, s’ils sont réglés, ramèneront la sérénité au sein de cette agence perfusée par des milliards, tant bien nationaux que provenant de bailleurs de fonds internationaux. Les écogardes accusent l’administration de les maltraiter malgré un gros boulot à haut risque abattu sur le terrain pour lutter contre le braconnage et l’exploitation illégale des ressources fauniques et halieutiques du pays.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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