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Gabon : Cyrielle Zora Kassa en mission de redynamisation à la Direction générale de la Pêche et de l’Aquaculture

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Le ministre de la Pêche et de la Mer, Cyrielle Zora Kassa, a effectué ce mardi une visite à la Direction générale de la Pêche et de l’Aquaculture. Cette rencontre a permis au membre du gouvernement de prendre contact avec le personnel et d’évaluer les défis majeurs auxquels est confrontée cette entité stratégique, a constaté l’AGP.

Dès son arrivée, la ministre a échangé avec les agents sur les conditions de travail et les problématiques qui freinent l’essor de la pêche et de l’aquaculture au Gabon. Parmi les préoccupations soulevées figurent notamment le manque de formation spécialisée, l’insuffisance d’équipements adaptés, ainsi que l’absence de structures dédiées à l’encadrement des jeunes dans ce domaine prometteur.

« Nous avons un secteur à fort potentiel économique qui mérite une meilleure structuration et un accompagnement adapté. La modernisation et la professionnalisation de la pêche et de l’aquaculture sont des priorités », a déclaré Cyrielle Zora Kassa au terme de sa visite.

Une école halieutique pour mieux structurer le secteur

Face aux défis liés au manque de formation et à la nécessité de professionnaliser les acteurs du secteur, les agents de la Direction générale de la Pêche et de l’Aquaculture ont proposé la création d’une école halieutique. Cette structure permettrait de former de futurs spécialistes en gestion des ressources halieutiques et en techniques de pêche durable, tout en suscitant un intérêt accru pour le secteur.

Cette suggestion a retenu l’attention de la ministre, qui s’est engagée à étudier la faisabilité du projet et à travailler en étroite collaboration avec les acteurs concernés pour doter le pays d’une formation spécialisée capable de booster la filière.

Un secteur à fort potentiel en quête de structuration

Le Gabon, doté d’un littoral de plus de 800 kilomètres riche en ressources marines, dispose d’un potentiel halieutique considérable qui, s’il est bien exploité, pourrait contribuer significativement à la diversification de l’économie nationale. Toutefois, le secteur souffre encore de nombreux dysfonctionnements, notamment en matière d’organisation, de réglementation et d’infrastructures adaptées.

Cette visite s’inscrit donc dans une volonté de réorganisation et de valorisation du secteur de la pêche et de l’aquaculture, avec des perspectives encourageantes pour les acteurs de la filière. Les décisions à venir seront déterminantes pour insuffler un nouvel élan à cette industrie essentielle au développement économique du pays.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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