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Gabon: bientôt des équipements made in République tchèque pour nos forces armées?

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C’est par l’entremise de son vice-ministre de la Défense, Tomas Kopecny que la République tchèque a mené à Libreville, en juillet dernier, une vaste campagne auprès de son homologue gabonais Moussa Adamo. Ainsi, la rencontre qui a vu la présence de nombreux investisseurs tchèques visait à vanter le savoir-faire des sociétés de défense tchèques. Une opération qui intervient à un moment crucial pour le Gabon qui cherche à équiper en véhicules blindés son contingent engagé au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Si elle est reconnue à travers le monde pour son architecture, pour l’histoire de son brassage de la bière mais également son passé historique, la République tchèque suscite un intérêt sur le plan militaire. En effet, en juillet, une délégation composée d’autorités gouvernementales et d’investisseurs privés a mené en Afrique de l’Ouest et centrale une vaste campagne pour vanter, auprès des états-majors, le savoir-faire des sociétés de défense tchèques. 

Déjà bien implantée au Nigéria, ce pays d’Europe Centrale veut consolider ses positions en Afrique avec d’autres partenaires et s’offrir de nouveaux débouchés, en particulier dans l’espace francophone qui présente d’importantes perspectives de développement. Ainsi, la société Excalibur, appartenant au conglomérat Czechoslovak Group (CSG), a proposé au ministre de la Défense, Michael Moussa Adamo, des offres portant sur des véhicules blindés dont voudrait se doter le gouvernement gabonais.

Le Gabon qui cherche depuis quelques mois à équiper son contingent engagé au sein de la Minusca, la mission de maintien de la paix onusienne déployée en Centrafrique en équipements de pointe, a trouvé en la République tchèque un partenaire d’affaires.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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