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Gabon: «5000 la visite», quid de l’encadrement des démarcheurs immobiliers?

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Le démarchage immobilier est un domaine qui intéresse de plus en plus des jeunes, et leur présence sur les réseaux sociaux où pullulent les annonces de maisons à louer, en est la preuve. Un métier que beaucoup ont embrassé afin de mettre un terme à leur oisiveté. Cependant, force est de constater que de mauvaises pratiques gangrènent ce milieu au grand dam des populations qui déboursent 5 000 pour chaque visite sans que la pratique ne soit encadrée.

Avec ou sans formation dans ce domaine, le courtage immobilier est devenu une des activité rentables de plusieurs jeunes Gabonais. Ces derniers, publient des annonces de maisons à louer et imposent un prix de 5 000 FCFA aux personnes souhaitant visiter ladite habitation. Ainsi, de nombreuses personnes à la recherche d’une habitation aujourd’hui, se conforment à la pratique n’ayant aucune base juridique et ce malgré la différence trop souvent flagrante entre les images et la maison présentée. 

Une activité qui selon les populations devrait être régulée. « C’est bien beau de se revendiquer courtier mais où sont leurs agences ? Et ce système de payer 5 000 FCFA à chaque fois qui l’a instauré? Ça devient une véritable arnaque et personne ne veille à encadrer la profession. On se lève un bon matin, on met une annonce et on exige de recevoir des frais de courtage? Où sont leurs agences immobilières à ces gens comme on voit dans les autres pays ? » a fustigé une riveraine du quartier Charbonnages.

Ainsi, au vu des nombreuses personnes qui exercent dans ce milieu, il serait bien d’encadrer ce genre d’activité et même de les réglementer afin que des jeunes en manque d’emploi puissent s’y mettre. Si la profession de courtier immobilier est régulée, elle permettra ainsi d’éventuelles arnaques et le prix de certaines prestations pourra être justifié au vu des impôts que devront payer ces opérateurs économiques. 

Cela pourrait réduire le taux de chômage et être un contrepoids au manque criant d’emploi dans notre pays pour les jeunes, à cause de la prolifération d’activités illégales. Un véritable problème de société que devraient prendre à bras le corps les autorités gouvernementales compétentes pour l’encadrement de cette profession. Pour l’heure, les populations ne peuvent que s’en remettre à Dieu via des plaintes sur les réseaux sociaux. 

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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